80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1948, au lendemain de la Guerre - alors que sévit une grave crise du logement - 150 jeunes gens, entraînés par Etienne Damoran, jeune prêtre-ouvrier bordelais, se lancent dans une folle aventure : construire de leurs propres mains une "Cité-modèle", voire une société idéale...
La "Cité des Castors" voit le jour à Pessac, dans la banlieue de Bordeaux, après bien des difficultés de tous ordres et quatre ans de travaux.
C'est non seulement 150 habitations pourvues de tout le confort pour l'époque, mais également une communauté de vie : autogestion dans l'approvisionnement de l'eau, pour le tout-à-l'égout ; mise en place d'une coopérative d'approvisionnement alimentaire, de services collectifs : machine à laver "itinérante", bibliothèque, ciné-club ; et création d'activités de loisirs : orchestre de jazz, troupe de spectacle "les Variétés-Castors", etc.
« Les Castors de l'Alouette » est le récit de cette extraordinaire aventure humaine.
Daniel Bancon, pur produit de l'école laïque, fut d'abord apprenti tourneur puis réquisitionné pour le STO pendant la 2e guerre mondiale. Permanent syndical, il a enseigné son métier dans un collège technique.
Il a fait partie de la première équipe des "Castors". Il en a vécu toute l'aventure de l'intérieur et sur le terrain. Il parle ici plus en témoin qu'en historien. Depuis 1951, date de l'achèvement des "Castors", il a toujours habité la "Cité".
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année