« Au fil du récit, Bitom bi'olouman se sentait remis progressivement de ses jérémiades. Lorsqu'Eye'âne Jâm plaça le dernier mot de son conte, il y avait longtemps que la compassion avait substitué l'amertume sur son visage.
Dans la pénombre, le regard fixe qu'il adressait à cette femme était l'expression d'une profonde réflexion, comme lorsque l'on approche la solution à un problème de longue date ».
Eye'âne Jâm est cette femme qui, traquée au fil de sa jeunesse par une succession singulière de péripéties, a finalement cédé à une vie ascétique, se contentant d'expédients dans son village à Bi'i-nlem où elle croit dur comme fer que cet exil est un appel à la paix que lui adresse le Seigneur Dieu Tout-Puissant.
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