Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Les assiégés

Couverture du livre « Les assiégés » de Stefano Nardella et Vincenzo Bizzarri aux éditions Sarbacane
  • Date de parution :
  • Editeur : Sarbacane
  • EAN : 9782377317837
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ciro, 15 ans, est un vrai petit caïd : dans sa banlieue du Sud de l'Italie, il aime fumer des cigarettes, traîner et rouler des mécaniques. Sa mère, quand elle ne fait pas des passes, lui prend la tête à longueur de journée. Faut dire que depuis son aîné été retrouvé avec une balle logée dans le... Voir plus

Ciro, 15 ans, est un vrai petit caïd : dans sa banlieue du Sud de l'Italie, il aime fumer des cigarettes, traîner et rouler des mécaniques. Sa mère, quand elle ne fait pas des passes, lui prend la tête à longueur de journée. Faut dire que depuis son aîné été retrouvé avec une balle logée dans le front, il y a quelques années de ça, elle flippe qu'il arrive quelque chose à son petit dernier. Ce jour-là, quand elle l'envoie lui acheter des cigarettes, elle ne se doute pas que la vie de son fils est sur le point basculer. Poursuivi par des gamins du quartier qui veulent sa peau, Ciro se réfugie à l'Onpi, un immeuble squatté où s'entassent les ordures et les histoires d'hommes et de femmes en marge de la société. Alors qu'au dernier étage Ciro tombe nez à nez avec Fausto, surnommé «le peintre fou», la police encercle l'immeuble : les occupants ont 24 heures pour se rendre et quitter les lieux. Mais pour ces indésirables, hors de question d'abandonner l'Onpi ! Le siège commence, la nuit s'annonce longue... Coincé avec Fausto, Ciro prend le parti de découvrir comment cet artiste talentueux a sombré dans la folie. Le vieil homme se met alors à raconter : un jour, il a tué un homme...

Donner votre avis

Articles (1)

Avis (2)

  • Ce polar italien nous plonge dans l'intimité d'un quartier et d'un immeuble voué à disparaître.


    Le scénario est écrit à la façon d'un huit clos ou les témoignages et chacun vont venir enrichir le récit et nous permettre une évasion momentanée cet immeuble assiégé.
    Le choix de la narration...
    Voir plus

    Ce polar italien nous plonge dans l'intimité d'un quartier et d'un immeuble voué à disparaître.


    Le scénario est écrit à la façon d'un huit clos ou les témoignages et chacun vont venir enrichir le récit et nous permettre une évasion momentanée cet immeuble assiégé.
    Le choix de la narration est de fait très intéressante et nous permet de faire le lien entre les personnages et de mesurer tout le poids de l'histoire qui habite cet immeuble. Avec une tension à son comble impossible de lâcher cette album 124 pages se lit très vite.

    Le trait de Bizzari est légèrement caricatural mais très agréable. Le choix de la colorisation majoritairement Bichromique avec un forte prédominance de rouge et noire témoigne de la violence et de lathmospehere sombre de ce lieu marginal.


    En bref un polar à huit clos  surprenant que je conseil à ceux qui aiment les petites frappes et les vieux cadavres que l'ont du placard !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Cet album aperçu chez @vincent me faisait de l’œil, l’ambiance dégagée par cette couv m’attirait irrésistiblement…

    Sud de L’Italie, un immeuble condamné, des habitants qui refusent de partir, des êtres usés, abîmés par la vie, un peintre fou, une vieille vendeuse de cigarettes, des jeunes...
    Voir plus

    Cet album aperçu chez @vincent me faisait de l’œil, l’ambiance dégagée par cette couv m’attirait irrésistiblement…

    Sud de L’Italie, un immeuble condamné, des habitants qui refusent de partir, des êtres usés, abîmés par la vie, un peintre fou, une vieille vendeuse de cigarettes, des jeunes caïds…

    Mais c’est bien plus que ça, le scénario fin et manipulateur de Stefano Nardella tisse sous les yeux du lecteur naïf des liens entre les personnages… C’est le genre d’album que tu lis 2 fois de suite pour mieux comprendre et chercher ce que tu avais manqué la première fois !

    Le récit est servi par le dessin sombre de Vincenzo Bizzarri qui plante une atmosphère à couper au couteau, tendue et poisseuse. Des scènes impressionnantes où le rouge irradie aux flash-backs plus doux et nuancés, tout est réussi !

    Au final, une sacrée belle surprise que cet album original et prenant. Encore un beau livre édité chez Sarbacane !

    thumb_up J'aime comment Réagir (2)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.