Au lendemain de la Révolution française, l'Âge d'or de la gastronomie s'impose à Paris. De nombreux chefs, auparavant au service de l'Ancien régime, ouvrent leurs établissements dans les quartiers populaires de la capitale. Grâce à la révolution industrielle, Paris regorge de denrées venues des quatre coins du monde, permettant ainsi aux meilleurs cuisiniers de continuer à innover et à faire le régal des gastronomes. Ambiance, décor de la pièce, créativité, présentation des mets, accord des boissons, tout s'harmonise pour que le repas devienne une théâtralisation, et ceci peu importe la classe sociale. Le but est de (se) faire plaisir ou bien faire envie, et de se surélever socialement, ne serait-ce que le temps du repas.
C'est donc à partir d'une approche originale, mêlant littérature (La Peau de chagrin, L'Éducation sentimentale, Le Ventre de Paris, et L'Assommoir), peintures de l'époque, et études sociologiques récentes, que ce livre permet de retracer comment chaque classe sociale se nourrit à Paris au XIXe siècle.
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