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Flavius Josèphe, prêtre juif de Jérusalem (37-96 env.) et historien de la Guerre des Juifs, est un témoin exceptionnel de son siècle. Dans son oeuvre majeure, les Antiquités juives (publiées en 93/94), il expose en vingt livres, depuis Rome, sa manière de voir l'histoire de son peuple, en la faisant remonter à Adam.
Ce volume final contient deux parties : d'une part, le livre XX des Antiquités, qui couvre l'histoire de la Judée depuis la mort du roi Agrippa Ier en 44, jusqu'en 66, avec les signes avant-coureurs de la guerre de 67-74 ; d'autre part, une Autobiographie, née d'une seconde édition des Antiquités.
Cette Vie est très déséquilibrée, car elle contient majoritairement le récit des six mois que Josèphe passa en Galilée (en 66-67): il reprend ce qu'il a déjà dit dans la Guerre, mais en s'arrêtant dès l'arrivée de l'armée romaine avec Vespasien. C'est en fait une apologie portant sur de menus épisodes très provinciaux, plus de vingt-cinq ans après les faits, mais du plus haut intérêt pour les lecteurs juifs, pour qui la Galilée fertile constituait depuis plus de deux siècles un point d'arrivée privilégié pour les nombreux immigrants venus de Babylonie.
Josèphe écrivait donc en grec pour les Juifs de l'empire, car il voyait le judaïsme en plein développement et se posait en guide compétent, ignorant tout des rabbins. À ce moment, la chute de Jérusalem en 70 n'était plus pour lui qu'une affaire du passé.
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