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Nous sommes à Londres. Max Wolfe, enquêteur au coeur tendre, flanqué de sa petite fille et de son chien (un Cavalier King Charles), doit faire face de nouveau à la noirceur et la violence du Londres des beaux quartiers. Une famille aisée, bourgeoise, est retrouvée massacrée dans sa demeure du nord de la ville, le lendemain des fêtes du Premier de l'an. On retrouve les corps du père, de la mère, et de deux adolescents.
Mais le plus jeune enfant manque à l'appel. A-t-il été enlevé ? Les victimes ont par ailleurs été assassinées avec un pistolet d'abattage, qui sert habituellement à tuer les gros animaux de boucherie avant qu'on ne les égorge à l'abattoir. Max Wolfe finit par retrouver la trace, grâce aux archives du Black Museum (le musée de Scotland Yard) d'un serial killer, qui, 30 ans plus tôt, utilisait cette arme pour son modus operandi.
Mais "l'équarisseur" est aujourd'hui un homme grabataire, mourant. Impossible de penser qu'il a commis ces meurtres. Alors quoi, un copycat, un vulgaire imitateur ? Ou bien quelqu'un qui cherche, au contraire, à piéger l'ancien meurtrier ?
Il y a un peu plus d’un an (à la grosse louche je dirais), j’avais découvert le premier livre de Tony Parsons, « Des garçons bien élevés » et j’avais adoré cette première aventure du détective Max Wolfe. Et bien pour sa seconde aventure, j’ai ressenti le même sentiment.
On se retrouve une nouvelle fois en plein polar anglais où la tension va crescendo. Dès le prologue et ses premières pages, le suspense est posé (tout comme dans le premier livre). Une riche et belle famille est tuée dans sa luxueuse demeure mais un des enfants manque à l’appel. Qu’est-il donc devenu ? Pourquoi cette famille si bien sous tous rapport est-elle massacrée ?
De nombreuses questions se posent mais trouveront au fil de l’histoire des réponses (petit clin d’œil à ma chronique sur le livre « Les élues » de Maggie Mitchell). Si vous n’aimez pas l’hémoglobine et les esprits tordus, passez votre chemin. Moi, j’ai tout simplement dévoré ce polar à l’accent si british qu’on a l’impression d’évoluer aux quatre coins de Londres avec Max Wolfe.
L’écriture est toujours aussi fluide que dans le premier opus et il est facile de s’attacher à cet enquêteur qui n’est pas dépeint comme un super héros mais tout simplement comme un homme vulnérable. L’émotion est présente à juste dose et malgré que cela ne soit pas d’une originalité grandissime, j’ai trouvé l’ensemble rondement bien ficelé. J’en voudrais plus des lectures comme cela !
Comme le premier, c’est un petit coup de cœur et j’ai hâte de pouvoir lire la suite des aventures de Max Wolfe et la plume riche de cet auteur so british. Pour votre information, le troisième tome est sorti en septembre 2017, sous le titre « Le Club des pendus », toujours aux éditions La Martinière.
http://musemaniasbooks.blogspot.be/2018/04/les-anges-sans-visage-de-tony-parsons.html
Je retrouve avec plaisir Max Wolfe, sa fille Scout et son chien Stan.
Max s’entraîne toujours à la boxe, même si dans cet épisode, ses blessures profondes l’éloigneront quelque temps de la salle de sport. Car dans cet opus, il y en a des policiers blessés. Ca change.
Toujours le black Museum, même si j’ai trouvé cette fois-ci qu’il n’apportait rien à l’avancée de l’histoire.
Le plus intéressant dans ce second volet a été pour moi la découverte (merci Google images) des quartiers hyper cossus de la capitale britannique. Chouettes baraques un tantinet clinquantes.
L’image que je retiendrai :
Celle de Scout déguisée en Belle pour l’anniversaire de son amie. Son père célibataire a dû s’occuper de lui trouver son costume.
http://alexmotamots.fr/?p=2313
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