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Lorsque l'on emménage dans un nouveau lieu de vie, ne faut-il pas se méfier de l'accueil chaleureux des voisins semblant, à première vue, parfaits sous tous rapports ?
Si l'on posait la question à Lana et Roman, ceux-ci réfléchiraient sûrement à deux fois avant de pouvoir y répondre !
Amatrice de thrillers domestiques, j'ai été très contente d'être sélectionnée par BePolar pour découvrir le dernier roman de Tony Parsons qui nous emmène dans un quartier huppé d'une bourgade Londonienne. Très vite, j'ai senti la tension monter et celle-ci n'a cessé de croître chapitre après chapitre. Est-ce que les interrogations que se posent les personnages sont fondées ? N'y a-t-il pas une part de psychose ?
J'ai beaucoup apprécié le choix fait par Tony Parsons de proposer le point de vue alterné de Lana et Roman, un jeune couple fraîchement installé dans cette nouvelle communauté qui ne ressent pas les choses de la même façon.
Je tiens à remercier les Éditions Alter Real et BePolar pour ce bon moment de lecture qui a su me donner des sueurs froides et qui fait réfléchir à deux fois sur les rapports que l'on entretient avec ses voisins ;-D
Il y a un peu plus d’un an (à la grosse louche je dirais), j’avais découvert le premier livre de Tony Parsons, « Des garçons bien élevés » et j’avais adoré cette première aventure du détective Max Wolfe. Et bien pour sa seconde aventure, j’ai ressenti le même sentiment.
On se retrouve une nouvelle fois en plein polar anglais où la tension va crescendo. Dès le prologue et ses premières pages, le suspense est posé (tout comme dans le premier livre). Une riche et belle famille est tuée dans sa luxueuse demeure mais un des enfants manque à l’appel. Qu’est-il donc devenu ? Pourquoi cette famille si bien sous tous rapport est-elle massacrée ?
De nombreuses questions se posent mais trouveront au fil de l’histoire des réponses (petit clin d’œil à ma chronique sur le livre « Les élues » de Maggie Mitchell). Si vous n’aimez pas l’hémoglobine et les esprits tordus, passez votre chemin. Moi, j’ai tout simplement dévoré ce polar à l’accent si british qu’on a l’impression d’évoluer aux quatre coins de Londres avec Max Wolfe.
L’écriture est toujours aussi fluide que dans le premier opus et il est facile de s’attacher à cet enquêteur qui n’est pas dépeint comme un super héros mais tout simplement comme un homme vulnérable. L’émotion est présente à juste dose et malgré que cela ne soit pas d’une originalité grandissime, j’ai trouvé l’ensemble rondement bien ficelé. J’en voudrais plus des lectures comme cela !
Comme le premier, c’est un petit coup de cœur et j’ai hâte de pouvoir lire la suite des aventures de Max Wolfe et la plume riche de cet auteur so british. Pour votre information, le troisième tome est sorti en septembre 2017, sous le titre « Le Club des pendus », toujours aux éditions La Martinière.
http://musemaniasbooks.blogspot.be/2018/04/les-anges-sans-visage-de-tony-parsons.html
Je retrouve avec plaisir Max Wolfe, sa fille Scout et son chien Stan.
Max s’entraîne toujours à la boxe, même si dans cet épisode, ses blessures profondes l’éloigneront quelque temps de la salle de sport. Car dans cet opus, il y en a des policiers blessés. Ca change.
Toujours le black Museum, même si j’ai trouvé cette fois-ci qu’il n’apportait rien à l’avancée de l’histoire.
Le plus intéressant dans ce second volet a été pour moi la découverte (merci Google images) des quartiers hyper cossus de la capitale britannique. Chouettes baraques un tantinet clinquantes.
L’image que je retiendrai :
Celle de Scout déguisée en Belle pour l’anniversaire de son amie. Son père célibataire a dû s’occuper de lui trouver son costume.
http://alexmotamots.fr/?p=2313
Un policier divorcé qui élève seul sa fille avec son jeune chien, un personnage attachant (même si il pratique la boxe, tout le monde n’est pas parfait). Il n’hésite pas à donner de sa personne pour découvrir la vérité.
Un roman intelligent sur fond d’école ultra-élitiste.
Réalité ou fiction : il existe un Musée Noir dans lequel sont conservés toutes les armes imaginées pour tuer des policiers.
Un auteur que je découvre avec plaisir.
L’image que je retiendrai :
Dans la fameuse école huppée, Henri VIII avait fait enterrer ce qu’il avait de plus cher : ses chiens….
http://alexmotamots.fr/?p=2136
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