Olivier, le petit orphelin de Montmartre, a rejoint le maquis et les partisans du FFI en Auvergne, non loin de Saugues, le village de sa grand-mère. Il y a là ses camarades d'enfance mais aussi des Résistants de la première heure. C'est l'été 1944, la victoire est en vue, la Résistance s'organise pour reprendre Le Puy aux mains des Allemands. Olivier a 21 ans, agent de liaison puis sous-officier, il rejoint Clermont-Ferrand où il attend sa démobilisation, les poèmes de Baudelaire toujours en poche, heureux et quelque peu désemparé, ne s'étant jamais pris pour un héros, rejetant toute adhésion politique, attendant la Libération et les retrouvailles avec sa vie d'avant, l'oncle, la tante, le cousin Marceau et les copains de l'imprimerie.
Fin de la guerre, fin de l'enfance, début d'un nouvel ordre du monde : le portrait d'un enfant du siècle, enraciné dans sa culture paysanne, grandi dans le Paris populaire, autodidacte et riche de sa culture littéraire et de cet apprentissage du combat, de la liberté, de la camaraderie et la responsabilité forgé au maquis.
Les Trompettes guerrières donne au lecteur le sentiment de lire l'histoire de ses grands-parents ou de ses parents, d'en comprendre le déroulement et la mentalité, de renouer avec une transmission familiale pour beaucoup méconnue et une forme de sagesse apaisante et sereine
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