Léo C sur Cour est l'imitation de pages de réseaux sociaux partagées par une jeune femme, Léocadie, avec un nombre restreint d'« amis». Le lecteur découvre son «mur », sa messagerie et s'immisce dans ses pensées grâce à de nombreux monologues intérieurs. Parmi ses relations se trouve un véritable Casanova, qui accumule les conquêtes féminines et les tables des restaurants étoilés comme de véritables trophées de chasse. En superposant les lieux où il indique se trouver et ceux, absolument identiques, à quelques kilomètres près, où des affaires criminelles sont révélées au public par les journaux, elle acquiert rapidement la certitude qu'il peut être un tueur en série. Elle se confie à un prêtre, qui finit par prendre très au sérieux cette possibilité... Le titre Léo C sur Cour reprend celui du film d'Hitchcock Fenêtre sur Cour... C'est aussi l'histoire des fenêtres Windows qui s'ouvrent sur le monde complexe qu'observe Léo C. Le réseau social auquel participe Léo C tisse une toile sur laquelle se suspend toute une faune sociétale de facture classique, composée de la ménagère de moins de cinquante ans aux recettes de cuisine éculées, d'amoureux de littérature, d'amateurs de musique et de passionnés de vins dont les débats se veulent pédagogiques et instructifs. Les thèmes abordés, lors de ces débats, ne débouchent jamais sur un parti pris. Ils se contentent d'expliquer les enjeux politiques et économiques du secteur de la vigne et du vin, d'énumérer les arguments les plus ordinaires sans en condamner aucun. Aux lecteurs à se conformer à ce qu'ils croient juste en leur âme et conscience.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année
