80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Alain Bosquet réinvente aujourd'hui l'enfant qu'il fut jadis. Ce gosse qu'il tutoie, Tolia, qu'il interpelle comme s'il s'agissait d'un autre lui-même, en culotte courte. Quand ils ont dû fuir Odessa et la Révolution, ses parents se sont réfugiés en Bulgarie, à Varna, puis à Sofia. Dans ces villes lointaines, où il se sent un étranger sans savoir pourquoi, ce fils unique, passionnément épris des mots, des timbres, des atlas, s'est bâti un univers clos sur des chimères bien à lui, à peine troublé par les agissements inexplicables des adultes et la bizarrerie de rares camarades, cruels ou inquiétants. Rêves et solitude ont fait de lui un être à part, en marge d'une société où les siens eux-mêmes trouvent difficilement leur place. Aussi, quand son père le conduit à Bruxelles, chez ses grands-parents, voyage fascinant, presque initiatique pour un Tolia de dix ans, il découvre soudain les autres, en même temps qu'un pays dont il faut tout apprendre. Du passé familial qu'on lui dévoile par bribes aux premiers éveils de la sexualité, et de l'intelligence réfléchie, l'adolescent qui naît en lui amasse les expériences avec le savoir. Une nouvelle vie commence.
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