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La découverte d'un auteur hors norme, un roman hypnotique entre Le Grand Cahier et My Absolute Darling.
Un homme et un enfant habitent une forêt sans nom. L'un est chasseur, et aussi ogre, l'autre une innocence capturée. De saison en saison, ils s'observent, s'épient, avides de trouver une issue à leur vie.
Livre-monde hypnotique, L'Enfant des forêts de Michel Hauteville ne peut guère s'oublier, tant sa langue rejoint celle des fables. Chargé d'émotions et d'odeurs, d'orages, le roman nous entraîne avec lui comme dans une veillée nocturne, mêlant en nous, créatures de terre et de sang , l'espoir, le désir et l'effroi.
J'ai reçu ce roman de Michel Hauteville en avant lors de la rentrée littéraire, j'ai bien eu du mal à le terminer.
Je ne suis pas arrivé à trouvé un sens ou le message entre les lignes de cette fable dystopique. Nous avons l'innocence d'un jeune migrant face à un ogre chasseur cannibale.
Un livre angoissant, violent, cru et malaisant. On retrouve l'esclavage, l'humiliation, la manipulation mentale, de la violence physique mais aussi le viol.
Doit on subir la domination d'un maître qui n'hésite pas à être violent ? Jusqu'où sommes nous capable d'aller pour se libérer ? Peut on sacrifier notre vie pour mettre à terme au calvaire ?
La littérature est un grand espace de liberté où chacun peut s'exprimer sans limites.
Pourtant il est des sujets qui peuvent prêter à controverse et je me suis demandé, en lisant ce roman de Michel Hauteville, s'il était acceptable d'écrire cela.
En tout cas, le lire fut difficile pour moi.
Dans un futur qui semble proche, et dans une région appelée Quaraqorom, des populations démunies de migrants affluent en masse et des miliciens tentent de les arrêter à leur arrivée sur les côtes.
Et s'ils ne se font pas interpeller, ils ont toutes les chances de tomber sur ces « forestiers » qui vivent reclus dans les bois, au sein d'une communauté où seuls les rapports de force prévalent et où tout semble permis.
Gundrup est un de ceux-là, un pirate pour lui, mais un ogre pour ses malheureuses poies. En chasseur hors pair, il traque les migrants dans la forêt pour manger les adultes et asservir les enfants.
Gün Aïdrinn est le sixième enfant qu'il séquestre après avoir perdu les cinq précédents. A à peine 10 ans, le petit garçon en tombant entre les griffes de ce prédateur devient son esclave, subissant les humiliations, les coups et les viols.
L'enfant des forêts est un traité de manipulation mentale d'une violence insoutenable et j'ai eu bien du mal à le terminer. Avec une ambiance terrifiante et une tension permanente, je l'ai lu en apnée du début à la fin. S'il m'a fait penser à Des noeuds d'acier, il a cette grande différence avec le roman de Sandrine Collette, c'est que les victimes ici sont des enfants et pour moi, ça ne passe pas du tout.
Personnellement, je n'en conseille pas la lecture mais pour se faire un avis sur ce qui est acceptable ou pas en littérature, peut-être faut-il néanmoins s'y plonger.
Âmes sensibles s'abstenir.
Ce livre est incroyablement sombre et terrifiant et il va certainement susciter des opinions divergentes parmi les lecteurs.
Un roman profondément effrayant et imprégné de ténèbres, atteignant des niveaux d'obscurité considérables. En lisant ce texte, les lecteurs pourraient être soit révulsés, soit fascinés, suscitant ainsi des réflexions sur les côtés sombres enfouis en chacun de nous.
Il m'a rappelé un autre ouvrage, "Le démon de la colline aux loups"
Il est difficile de décider si j'ai véritablement apprécié ce roman, mais il ne fait aucun doute qu'il secoue, interpelle, choque et même répugne… ce sont précisément les aspects que je recherche dans mes lectures.
Cependant, je dois souligner quelques réserves :
L'histoire semble parfois tourner en rond et la fin est prévisible.
Je me questionne sur le sens profond de ce texte.
Cet ouvrage met en lumière la capacité de l'homme à commettre le pire. Dans ses pages, les lecteurs seront confrontés à une démonstration de cette réalité.
L'intrigue se focalise sur huit enfants séquestrés, maltraités et abusés de toutes les manières imaginables par un être monstrueux habitant une cabane isolée en pleine forêt. Cependant, le huitième enfant se distingue par sa résilience, son intelligence, sa volonté de vivre et son désir de vengeance.
Ces qualités lui permettent non seulement de survivre, mais aussi de planifier sa fuite malgré les épreuves éprouvantes qui l'attendent.
Les pages du roman dépeignent la souffrance, la rage et la solitude de ce jeune garçon de manière tangible. L'histoire racontée par l'auteur m'a profondément ébranlée et troublée.
Il est important de noter que le texte aborde des thèmes sensibles tels que les abus sexuels, la maltraitance et les violences envers les enfants. Écrit dans un style sans compromis et direct, il pourrait ne pas convenir aux âmes sensibles.
De mon côté, je suis ravie de l'avoir découvert car j'aime lorsque mes lectures me bousculent. C'est certainement l'un des romans les plus marquants de la rentrée littéraire.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2023/09/lenfant-des-forets.html
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