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L'enfance des pôles

Couverture du livre « L'enfance des pôles » de Jean-Christophe Aeschlimann aux éditions Bernard Campiche
Résumé:

Comment évoquer l'avenir sans parler du présent ? Comment parler du présent sans invoquer le passé ? Les éditoriaux réunis dans ce volume, se voudraient comme des fragments d'une époque, la nôtre, telle qu'elle se fait et se défait, se projette et s'incarne, se rêve et se souvient, s'éternise et... Voir plus

Comment évoquer l'avenir sans parler du présent ? Comment parler du présent sans invoquer le passé ? Les éditoriaux réunis dans ce volume, se voudraient comme des fragments d'une époque, la nôtre, telle qu'elle se fait et se défait, se projette et s'incarne, se rêve et se souvient, s'éternise et s'efface - entre littérature, cinéma, Bible, Grèce antique, guerre froide, chute du mur de Berlin, psychanalyse, poésie, politique, Histoire, espérance, Freud, l'ange de Benjamin, Hitler et ses fantômes, d'autres carrefours encore.
Kaléidoscope immobile et tournoyant, où comptent moins les disciplines que les voix qui les portent et les déportent, les dépassent - ainsi celles d'Emmanuel Lévinas, Elie Wiesel, Claude Simon, Paul Ricoeur, Yves Bonnefoy, Jacques Mercanton, François Bondy, Michel Butor, Heiner Müller, Jean-Luc Godard, Jean Starobinski, Marthe Robert, Jean-Claude Milner, d'autres encore.
Suivant en quelque sorte, comme le dit Alexandre Adler, les paroles de l'Apocalypse, pour les conjurer :
« Regarde longtemps les abîmes.»

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