Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Vienne, au crépuscule. Le cortège funéraire emporte précipitamment le cercueil drapé de noir de l'Aiglon. La fièvre, dit-on, l'a brusquement arraché à ses 16 ans. Mais Napoléon François Charles Joseph Bonaparte n'est pas mort. Il s'est évadé pour prendre les rênes de sa vie et embrasser son destin.
Car le fils de l'empereur qui fit trembler l'Europe aspire à bien plus qu'aux mornes mondanités de la cour d'Autriche. Dans le théâtre du monde, il veut jouer le rôle qui lui échoit.
Mais cet ingénu n'est guère armé face aux complots et habiles stratèges qui écrivent l'Histoire. Pour devenir l'homme qu'il souhaite être, il devra s'émanciper de son héritage...
« Un voyage incroyable sur les traces de Napoléon. » RTL « Un roman si réussi sur le destin tragique de l'Aiglon. » Le Figaro « Époustouflant ! On ne lâche pas ce roman ! » France Bleu
Si Winston Churchill affirmait en son temps « Je sais que L Histoire me sera indulgente car j'ai l'intention de l'écrire », qu'en serait-il si il était question de la réécrire? Car c'est bien de réécriture dont il s'agit dans ce premier roman de Serge Hayat, “L'Empire en héritage”, publié aux éditions Allary.
Depuis l'âge de 5 ans, François vit à Schönbrunn, la résidence de son grand-père, l'empereur François Ier d'Autriche. Il rêve de faire carrière et attend son heure dans cette prison dorée… En quête d'un avenir digne d'un fils d'empereur , il s'intéresse à la chose politique mais peine à se faire entendre auprès de son grand-père.
Que serait-il advenu si Napoléon François Charles Joseph Bonaparte dit “L'Aiglon”, fils de Napoléon et de Marie Louise d'Autriche, avait marché sur les traces de son père?
Que serait-il advenu si François avait décidé de quitter Vienne afin de se rendre à Paris?
La face du monde en aurait-elle été changée? Nul ne le saura jamais.
Loin de semer le trouble dans nos leçons d'histoire, Serge Hayat, à travers ce roman, nous emmène dans un voyage imaginaire sur les traces de cet héritier trop tôt disparu…Jouant sur la personnalité de François, sur ses relations avec sa famille ainsi que l'un de ses amis, l'auteur nous emmène dans cette quête de soi, cette quête du père.
Véritable roman d'aventure, “L'Empire en héritage” nous plonge au coeur des intrigues de l'époque et autres manipulations, nous menant à la rencontre de la famille de Habsbourg, de Metternich, de Talleyrand ou encore de Louis Napoléon.
N'étant pas spécialiste de l'époque napoléonienne, j'ai voulu en savoir plus et je me suis souvent surprise à effectuer des recherches sur les différents intervenants, les liens familiaux les unissant mais aussi le contexte de l'époque.
Sur le plan narratif, “L'Empire en héritage” se construit tel un film d'époque, associant de très nombreux dialogues. le style est fluide, le rythme est soutenu… Pas question donc de s'ennuyer une minute dans cette lecture. Une très belle découverte pour les amateurs d'uchronies et de romans d'aventure.
Je remercie les éditions Allary pour l'opportunité qui m'a été donnée de découvrir ce roman.
Je ne suis pas une grande fan de Napoléon, ni des romans historiques mais une fois la couverture de L'Empire en Héritage tournée, on est parti pour 500 pages de frissons, de rires, de découvertes... Impossible de le lâcher. Il s'agit d'un livre palpitant où l'on suit la quête du fils de Napoléon, François dit "L'Aiglon". L'Histoire n'a pas réservé un destin très glorieux à François qui est mort très jeune, sans avoir rien accompli. Mais l'auteur de ce roman invente une vie à ce fils exilé à Vienne dans sa jeune enfance. L'Aiglon va se dresser et partir conquérir son destin : de Vienne à Paris pour finir à Sainte-Hélène où aura lieu la fatidique confrontation que l'on attend pendant tout le récit. Il y vit des histoires d'amitié, de coeur, de vengeance, de trahison. Il se fait avoir, il est parfois faible, a peur, se trompe. En fait, il est comme nous tous et c'est ce qui le rend si attachant. Il essaie de s'extirper d'un contexte familial qui l'écrase pour se construire une destinée. Je le recommande vivement !
Un titre bien sérieux pour un roman plus divertissant que réellement historique. En fait, l'auteur choisit de s'amuser avec l'Histoire et de la réécrire. Son postulat : et si le fils de Napoléon, celui que l'on surnomme l'Aiglon avait décidé d'échapper à son enfermement à la cour d'Autriche pour rejoindre son père à Sainte-Hélène et lui apporter son aide ? A partir de là, Serge Hayat trousse une histoire qui navigue entre roman d'aventures, de cap et d'épée et d'apprentissage, celui d'un adolescent qui va peu à peu s'émanciper et devenir adulte.
Le jeune François, duc de Reichstadt et roi de Rome, en tout cas sur le papier vit à la cour d'Autriche depuis l'âge de cinq ans, depuis le bannissement de son père, Napoléon 1er. Une sorte de prison dorée où l'adolescent tout juste âgé de 16 ans se languit de jouer enfin un rôle à la mesure de sa naissance. Sa mère, Marie-Louise se préoccupe plus de son amant, de leurs enfants cachés et de sa dose quotidienne d'alcool que du bonheur de son fils. Quant à son grand-père, l'empereur François 1er d'Autriche, il s'en remet à l'avis de son conseiller, Metternich et n'est guère pressé de voir arriver aux affaires ce petit-fils qui finalement n'a qu'une moitié de sang autrichien, l'autre moitié étant l’œuvre d'un tyran qui avait forcé son destin pour s'emparer d'un trône qui ne lui était aucunement dû. Rien d'étonnant à ce que le jeune duc s'interroge, se pose des questions sur ce père qui après avoir répudié sa première épouse Joséphine pour avoir un héritier, se satisfait de son exil loin de lui.
Impétueux, naïf, François est la proie idéale des comploteurs en tous genre alors que la France connaît un épisode politique compliqué et chahuté. Le pouvoir de Louis XVIII est contesté, certains manœuvrent en sous-main pour le discréditer, le destituer et monter sur le trône. Comme le cousin de François, Louis-Napoléon, bien décidé à prendre la succession de son oncle. Approché par un groupe de bonapartistes, il se laisse convaincre de fuir à Paris où il se trouve bientôt aux prises avec des intérêts divergents auxquels il ne comprend pas grand-chose. Plutôt la mort qu'un scandale : en Autriche, il est déclaré d'abord malade et contagieux pour expliquer son absence et enfin mort et enterré. Le voilà donc à Paris, seul, livré à lui-même et bientôt abandonné par ceux qui ne voyaient en lui qu'un instrument et une marionnette. C'est le début pour le jeune homme d'un long chemin d'apprentissage qui le mènera vers l'amour et jusqu'à Sainte-Hélène, et surtout le rendra plus sage.
N'ayons pas peur de l'avouer, on s'amuse beaucoup à suivre les traces de ce pauvre François, balloté sur les chemins, méprisé par son cousin, trahi par une jolie italienne, enfumé par Talleyrand. Même si l'auteur se libère de pas mal de contraintes chronologiques, le contexte politique de l'époque est très bien exploité avec ses complots, ses manipulations et ses grands stratèges comme Metternich et Talleyrand qui s'affrontent à distance et sur le dos du jeune homme. Les trois parties - Vienne, Paris et Sainte-Hélène - sont tout aussi intéressantes à suivre et apportent chacune leur pierre à la reconstitution historique (le déclin amorcé de l'Empire austro-hongrois, l'agitation parisienne de la Restauration, les derniers moments de Napoléon).
Ce livre possède tous les ingrédients pour en faire un efficace page-turner : rythme enlevé, personnages vivants, contexte historique et politique passionnant et surtout, une bonne dose de romanesque. Pourquoi bouder son plaisir ?
"68 premières fois", l'exploration des premiers romans de la rentrée d'automne. Egalement sur motspourmots.fr
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