Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Entre littérature et dictature, aucun compromis ne paraît possible.
Des préjugés fascistes sur l'art dégénéré aux implacables exclusions staliniennes, le pouvoir totalitaire a toujours été soucieux de contenir, d'intriguer, de réprimer la vie littéraire considérée comme dangereuse, voire comme subversive. la cause semblerait entendue : l'écrivain serait l'ennemi naturel du dictateur. pourtant à y regarder de plus près - que ce soit dans l'enfer du camp nazi ou dans la désespérance du goulag soviétique - s'impose une constatation dérangeante : l'oppression constitue bien souvent l'aiguillon même qui pousse à écrire.
Non que poètes et romanciers cautionnent la terreur, loin de là, mais leur parole surgit en réaction aux diktats, aux mots d'ordre, aux comportements convenus, imposés, pour affirmer leur liberté et assurer la survie des êtres menacés. s'appuyant sur des auteurs aussi variés que koestler, semprun, zweig, levi, kadaré, mimouni, et nombre d'autres de diverses nationalités, luc rasson montre que, par leurs témoignages comme par leurs fictions, les écrivains du xxe siècle, confrontés au mal et à la violence inouïe de l'histoire, ont su faire entendre leurs voix : celles de l'homme cherchant à comprendre le monstre chez l'autre, mais aussi au plus profond de lui-même...
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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