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L'école et l'université de la réussite

Couverture du livre « L'école et l'université de la réussite » de Jacques Bourdu aux éditions Francois-xavier De Guibert
Résumé:

S'il est un point sur lequel l'opinion publique exprime un malaise profond, c'est bien celui de l'education nationale.
Angoisse devant l'avenir professionnel des enfants, sentiment diffus de la baisse du niveau scolaire et culturel, constat confirmé du déclassement universitaire progressif de... Voir plus

S'il est un point sur lequel l'opinion publique exprime un malaise profond, c'est bien celui de l'education nationale.
Angoisse devant l'avenir professionnel des enfants, sentiment diffus de la baisse du niveau scolaire et culturel, constat confirmé du déclassement universitaire progressif de la france par rapport à l'étranger : tels sont les symptômes d'un déclin français évident. le problème ne date pas d'aujourd'hui et après plus de cinquante ans de réformes, aggravées par la grande secousse de mai 68, on pourrait à bon droit penser comme françois mitterrand à propos du chômage : "que voulez-vous, on a tout essayé..." contre cette tentation du découragement, ce petit livre lucide et courageux propose tout d'abord d'y voir clair sur l'essentiel.
Il fait une synthèse limpide des grandes masses en question : nombre d'élèves, nombre d'étudiants, organisation scolaire et universitaire, budget de l'éducation... et résultats. il les éclaire par les indispensables comparaisons avec nos principaux concurrents et voisins. ce n'est pas la moindre surprise de constater que l'effort financier fait par la france pour l'éducation est l'un des plus lourds au niveau mondial...
Alors, de quoi s'agit-il ? tout d'abord de mettre en évidence que le premier obstacle au redressement éducatif, c'est la complexité de l'organisation, de la pédagogie, des objectifs, de telle sorte que personne ne sait plus ni où on va, ni comment on y va. ensuite, de prendre conscience que l'énorme gaspillage financier et, plus grave encore, humain qui en résulte est non seulement inutile mais véritablement contre productif.
Simplifier et économiser, voilà les maîtres mots que chacun peut comprendre, ils posent inévitablement la question centrale de l'autorité. la vérité, c'est que depuis des décennies, l'education nationale n'est plus dirigée par l'autorité politique légitime qui a abandonné aux syndicats la direction erratique d'une institution désemparée parce qu'elle n'est plus gouvernée. il y a pourtant à l'école bien plus de bonnes volontés qu'on ne le croit...
Mais, combien d'années faudra-t-il encore attendre ?

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