80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Notre système éducatif est en crise. Ses résultats sont sans rapport avec l'énorme effort financier consenti par la nation, et les moyens mis à sa disposition. L'école est devenue une véritable forteresse, dans laquelle se retranchent des corporatismes intouchables. Le système public de l'éducation est ingérable, dirigé en fait par des syndicats. Ils s'estiment les propriétaires de l'école. Or, elle appartient à la nation. Des réformes urgentes, simples et profondes s'imposent pour mettre en place l'école de la réussite. Il convient d'abord de rendre aux Français la liberté du choix de l'école. Cette liberté, c'est la possibilité pour les parents de choisir librement le mode d'éducation et l'école de leurs enfants. Elle suppose la concurrence et l'émulation avec l'égalité de traitement entre tous les établissements, qu'ils soient publics ou privés. Les réformes porteront sur un enseignement scolaire et secondaire décentralisé, sur un enseignement technique et professionnel indépendant de l'Etat et sur un enseignement supérieur composé d'universités et d'établissements autonomes, soumis à la concurrence et faisant appel à la sélection. Le niveau industriel, commercial, culturel et scientifique d'une nation dépendra de plus en plus de la qualité de la formation de ses citoyens. Il n'est de richesses que d'hommes déclarait déjà Jean Bodin au XVIe siècle. Cette richesse, la seule que nous possédons, il convient de ne pas la gaspiller. Et c'est malheureusement ce que nous faisons depuis trop longtemps. Les propositions formulées ont pour objet essentiel de dispenser à notre jeunesse une formation qui lui ouvre un avenir. 100 % des jeunes doivent avoir un métier et avoir appris le sens de l'effort et de la responsabilité. Avec la réforme de notre système éducatif, ce qui est en jeu, c'est tout simplement l'avenir de la nation.
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