"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis vingt ans l'esprit d'Antoine se dégrade, sombre.
Lors de moments de lucidité, il raconte l'incohérence qui par instants le submerge. Tissant un dialogue intérieur avec sa petite-fille Léa, gardienne du maquis de sa mémoire, il retrace en pensée le parcours de sa vie et revient sur son passé. Comme s'il était étranger à lui-même, Antoine se traque, se dévoile, déploie ses remords. De son côté, navigant entre les souvenirs de chacun, Léa recompose la difficile histoire de ses proches.
Dans un jeu de juxtaposition des voix, se dessinent les souffrances, les désillusions, les " ratés " de cette famille. Le personnage de Léa, jeune femme sensible, déchirée entre son aspiration au bonheur et l'angoisse vertigineuse de l'anéantissement, en est l'articulation. Les Grands Lecteurs (libraires, revues, chercheurs) de manuscrit.com ont aimé... " Dans Léa et les Voix, Carole Zalberg orchestre magistralement toutes ces voix différentes; celle de son grand-père, véritable Janus, un personnage qui possède la même force et le même pouvoir de fascination que le héros principal du Noeud de vipères.
À peine l'a-t-on achevé que l'on se prend à le relire. Une réussite." BLANCHE LOCHMANN, RÉDACTRICE DE LA REVUE PARAGES. " Un récit à plusieurs voix, à la tension narrative soutenue, où s'impose le personnage d'Antoine, dans sa manière de glisser dans l'oubli puis de ressurgir. " NICOLAS VIVES, LIBRAIRIE OMBRES BLANCHES (TOULOUSE)
Un roman choral où se répondent les voix de Léa et d'Antoine, son grand-père et auxquelles s'ajoute l'évocation de la vie de Marthe, l'épouse de ce dernier. L'existence d'Antoine sombre peu à peu dans le marais où s'enlisent sa mémoire et ses gestes les plus quotidiens. Marthe, sa femme, porte le sacrifice à son paroxysme par amour sans illusions, par reconnaissance de l'avoir sauvée des rafles et par désir de rédemption. Léa, naufragée dans la perte de son amour, est à la fois témoin et révélateur de la dualité de son grand-père.
Avec une sensibilité vibrante, Carole Zalberg nous parle de la perte, des innombrables pertes qui jalonnent une vie et des procédés mentaux et affectifs qui permettent de laisser croire qu'on les a surmontées. Son écriture, d'une finesse de soie, fouille la confusion des êtres jusqu'à l'endroit précis où la douleur apparaît. Une lecture qui me laisse un souvenir poignant.
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