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Le voisin et le migrant ; hommes et circulations dans les Pyrénées modernes (XVIe-XIXe siècle)

Couverture du livre « Le voisin et le migrant ; hommes et circulations dans les Pyrénées modernes (XVIe-XIXe siècle) » de Patrice Poujade aux éditions Pu De Rennes
Résumé:

Les Pyrénées : à la fois barrière et interface, frontière et trait d'union, zone de passage et d'échanges. C'est cette réalité qu'ausculte cet ouvrage. La montagne est une vaste zone de contacts dans laquelle se sont développées d'étroites solidarités entre les populations des deux versants,... Voir plus

Les Pyrénées : à la fois barrière et interface, frontière et trait d'union, zone de passage et d'échanges. C'est cette réalité qu'ausculte cet ouvrage. La montagne est une vaste zone de contacts dans laquelle se sont développées d'étroites solidarités entre les populations des deux versants, dépendant de souverainetés différentes. Mais les conflits, pratiquement omniprésents, sont-ils sans effet sur les populations frontalières, leurs activités économiques et leur façon d'appréhender le voisin de l'autre côté de la chaîne ? En un mot, les Pyrénéens vivaient-ils, vraiment en bons voisins comme ils aimaient tant le proclamer, surtout lorsque ce bon voisinage était remis en cause ? A travers ces pages, les Pyrénées retrouvent aussi la place qui était la leur dans ce vaste espace transfrontalier qui unit le Massif central à la Catalogne et à l'Aragon. Ainsi, sont mis en lumière les réseaux commerciaux et de migrations allant des hautes terres d'Auvergne et du Limousin à l'intérieur ibérique. Au terme du parcours, ce travail éclaire la dynamique d'un espace dont les Pyrénées sont la colonne vertébrale. Cependant, force est de constater que, au fil du temps, la frontière est de plus en plus présente physiquement, mentalement, symboliquement, aidant à remettre en cause les vieilles solidarités et les relations frontalières, de voisinage ou de plus grand rayon, qui n'intéressaient pas les seuls autochtones. En effet, elles mobilisaient aussi des migrants qui, sur des distances assez honorables, donnaient une cohérence à cet espace transfrontalier et lui faisait, en quelque sorte, prendre corps.

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