LEVANA est de ces "poétesses amoureuses" dont R.M.Rilke fait l'éloge.
Elle entre de manière olympique dans un nouveau genre littéraire jamais exploré auparavant.
Un homme artiste peut-il devenir un instrument vivant dont il est le démiurge parfait de Bach?
La parisienne resta foudroyée à chaque instant où il prit le violon et du premier coup d'archet la laissa prisonnière d'une passion dévorante qui la terrassa ne lui laissant pas l'espace pour la respiration normale.
Nous assistons au crescendo, fulminant tempo d'un amour qui déborde dans une prière d'amour. Elle n'est que l'expression littéraire d'une souffrance physique et morale qui se jette en dehors de l'humain jusqu'au paroxysme.
Le Violon Vivant reste pour l'éternité l'être non "imaginé", mais aimé de manière absolue.
Elle s'en va dans le tempo d'un Andante de celui qu'elle n'a jamais vécu.
Le Kaddish ouvrit la voie vers l'éternité.
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