Résumé:
Depuis la haute antiquité, toutes les civilisations ont chanté ses louanges, lui qui, par excellence, est le breuvage que les dieux ont réservé aux hommes...
« C'est un corps vivant où se tiennent en équilibre les «esprits»les plus divers, les esprits volants et les esprits pondérés,... Voir plus
Depuis la haute antiquité, toutes les civilisations ont chanté ses louanges, lui qui, par excellence, est le breuvage que les dieux ont réservé aux hommes...
« C'est un corps vivant où se tiennent en équilibre les «esprits»les plus divers, les esprits volants et les esprits pondérés, conjonction d'un ciel et d'un terroir », nous dit Gaston Bachelard. Et s'il se conjugue à merveille avec l'amour et la poésie, s'il est synonyme de gaieté et de convivialité, c'est un ami qui peut se révéler traître. « Le vin est semblable à l'homme : on ne saura jamais jusqu'à quel point ont peut l'estimer et le mépriser, l'aimer et le haïr, ni de combien d'actions sublimes ou de forfaits monstrueux il est capable » (Charles Baudelaire)...
Les poètes comme Colette, Lamartine, Alphonse Daudet, Anacréon, Du Bellay, Jean Richepin, Gaston Couté ont chanté le rôle de la terre et le travail de l'homme dans l'élaboration du vin. Desnos, Rabelais, Shakespeare, Ronsard, Neruda, Molière, Apollinaire en ont célébré les bienfaits. Mais tous, avec Verlaine, Tchang Kien, Aristide Bruant, Omar Khayyâm, La Fontane, Li Po, Abû Nuwâs, Victor Hugo, Yeats, Prévert et quelques autres ont loué l'ivresse libératrice qu'il apporte à celui qui s'abandonne aux sortilèges du nectar.