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Le Vilain Petit Canard

Couverture du livre « Le Vilain Petit Canard » de Andersen+Grenier-D. aux éditions Didier Jeunesse
Résumé:

Un soir que le soleil se couchait glorieux, toute une foule de grands oiseaux superbes sortit des buissons ; le canet n'en avait jamais vu de semblables : ils étaient d'une blancheur éblouissante, ils avaient le cou long et souple ; c'étaient des cygnes. Le son de leur voix était tout... Voir plus

Un soir que le soleil se couchait glorieux, toute une foule de grands oiseaux superbes sortit des buissons ; le canet n'en avait jamais vu de semblables : ils étaient d'une blancheur éblouissante, ils avaient le cou long et souple ; c'étaient des cygnes. Le son de leur voix était tout particulier : ils étendirent leurs longues ailes éclatantes pour aller loin de cette contrée chercher dans les pays chauds des lacs toujours ouverts. Ils montaient si haut, si haut, que le vilain petit canard en était étrangement affecté ; il tourna dans l'eau comme une roue, il dressa le cou, le tendit en l'air vers les cygnes voyageurs et poussa un cri si perçant et si singulier qu'il se fit peur à lui-même.


Qu'il est difficile d'être un vilain petit canard ! Humilié, houspillé, battu, chassé, il manque mourir de froid, de faim, de tristesse, avant que de découvrir sa véritable nature.
Ce texte d'Andersen est l'un des plus poignants qu'il ait écrit. On ne peut que compatir au destin de cet être innocent, qui vit une véritable descente aux enfers. Mais quel soulagement et quel bonheur, lorsque se déploient ses ailes et que son calvaire prend enfin sens ! Ce grand classique de la littérature enfantine touche à des questions fortes et intimes ; il reste un texte fondamental et universel.
Delphine Grenier donne un souffle puissant à l'histoire : l'on passe du vert tendre, temps de l'éclosion et de la protection maternelle aux tons sépias et rouges mettant en scène la fragilité du canet face à la hargne de la basse-cour. Elle utilise une technique mixte (peinture à l'huile et monotype, rehaussés d'un peu de collage) qui fait de chaque planche un tableau à la fois classique et résolument moderne.

De quoi remettre ce texte d'Andersen à l'honneur, à l'occasion du bicentenaire de sa mort !

Delphine Grenier a déjà illustré plusieurs contes chez Didier Jeunesse : La princesse au petit pois, La toute petite petite bonne femme, Le tout petit os, ainsi qu'une comptine : Au clair de la lune.

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