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Le vide

Couverture du livre « Le vide » de Cyrille De L'Irreel Olou aux éditions Jepublie
Résumé:

Le Vide étant un livre entièrement blanc, vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par l´auteur et présentant sa démarche philosophique.


Le Vide (Explication, commentaire et illustration) par Olou Cyrille De l´Irréel Le vidisme ne serait rien d´autre que cette théorie selon laquelle l´univers... Voir plus

Le Vide étant un livre entièrement blanc, vous trouverez ci-dessous un texte rédigé par l´auteur et présentant sa démarche philosophique.


Le Vide (Explication, commentaire et illustration) par Olou Cyrille De l´Irréel Le vidisme ne serait rien d´autre que cette théorie selon laquelle l´univers matériel, l´univers intelligible, l´univers réel, l´univers irréel, l´homme et toutes les autres choses seraient des vidéïtés. En fait, il n´y aurait que le Vidisme qui ne serait rien d´autre que l´absence d´être et de non-être, d´étant et de non-étant, d´existence et de non-existence, d´existant et de non-existant, du tout et du rien, de scepticisme et d´optimisme et même l´absence de l´absence de tout cela mais l´extrême ou la totale présence du Vide. Autrement dit, le Tout serait l´univers et l´univers serait le Tout. Le Vide ne serait donc pas le rien puisqu´il serait le Tout, et l´univers du Vide extrême ou total ne serait pas vide puisqu´il serait rempli de vides : le Vide ne serait pas vide. Cette thèse, dont l´aboutissement serait attestée par la loi philosophique de l´expulsion rationnelle et expérimentale, demeurerait tout de même méthodique car, l´objectif du vidisme comme théorie de la connaissance, en soutenant et en démontrant rationnellement l´Inexistence (objective et subjective) de l´univers (matériel ou spirituel, réel ou irréel, transcendant ou immanent) et de tout ce qu´il contiendrait, et par là l´Existence de l´univers du Vide extrême et total, serait de rationéliser ou de dédogmatiser totalement la connaissance mais aussi la morale en les fondant sur le Vide. En effet, la science et la morale, en tant que structures du rationnel et non du religieux, n´auraient pas de fondements, comme en auraient le religieux ou le dogmatique. Il faudrait ôter à la science et à la morale, qui seraient toutes deux du domaine du rationnel, tout fondement puisque fonder signifierait dogmatiser et dogmatiser signifierait imposer. Quand on fonderait, on figerait à jamais. Or, cela ne serait pas du rationnel. Mais que serait fonder la connaissance et la morale sur le Vide ?
Fonder la connaissance sur le Vide serait sortir du vidisme pour lui attribuer un objet et un sujet possibles. Un objet et un sujet possibles, cela signifierait qu´il s´agirait d´un objet et d´un sujet d´une connaissance dont les existences seraient possibilisées, rationélisées. Possible serait ici synonyme de rationnel et en aucun cas de probable. Il serait simplement contraire de dogmatique et nullement de impossible ; il ne serait donc ni sceptique ni cartésien puisque le doute sceptique et le doute cartésien seraient d´un autre ordre qui serait celui du dogmatisme en général...
Cet objet et ce sujet, en tant que possibles rationnellement, en tant que maçonneries de la nouvelle science (l´Anthrosophie, la Vidilogie ou la Vidisophie ; science de l´homme et de l´univers en tant que Vides et non celle de l´homme et de l´univers en tant que corps ou esprits, matières ou pensées, réalités ou irréalités, transcendances ou immanences, êtres ou non-êtres), seraient des semelles rationnelles de la connaissance car ils ne seraient pas figés, dogmatiques. L´esprit de la connaissance se percevrait et percevrait son objet comme quelque chose de possible rationnellement. D´où la nécessité, pour lui, de se penser et de le penser, de s´exprimer et de s´exprimer conditionnellement, rationnellement. D´où la nécessité du conditionnalisme ou du rationélisme comme nouveau langage scientifique. Employant ce langage, la science se libèrerait de son ancien langage dont l´exercice impliquerait l´usage dogmatique du présent, du passé et du futur. Ce serait le paradigme dogmatique et philosophique du « est », de l´« était », du « sera », de l´« ai », de l´« avait » et de l´« aura » qui aurait été suppléé au paradigme rationnel et anthrosophique du « serait » et de l´« aurait ». Ce conditionnalisme anthrosophique ne serait pas un doute sceptique ou un doute cartésien mais un doute vidiste sans objet et sans sujet. L´anthrosophe ne douterait de rien, mais il douterait tout de même.

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