À Sheffield, dans le sud du Yorkshire, au-delà de la ville nouvelle, il y a le quartier du vieux canal, zone sombre et désertée. Là, dans ce décor d'immeubles délabrés en attente de rénovation, s'est installée une galerie d'art.
Eliza Eliot, conservatrice de la galerie, a réussi à convaincre Daniel Flynn, un artiste en vue qu'elle a rencontré à Madrid, de venir y exposer ses dernières oeuvres, une relecture du célèbre tableau de Bruegel, Le Triomphe
de la mort.
Cette exposition est une aubaine pour Eliza, la galerie et le quartier du canal. Le lendemain de l'inauguration, le corps d'une jeune femme est découvert dans le canal, à l'endroit où quatre ans plus tôt avait été assassinée la
fille d'une amie d'Eliza. Déjà, de terribles souvenirs remontent à la surface.
Quelques jours plus tard, c'est une adolescente qui disparaît. On la retrouve suppliciée, tragique héroïne d'une mise en scène macabre.
Désormais, la violence représentée par Flynn dans ses tableaux semble envahir la réalité.
Est-ce l'oeuvre d'un psychopathe ou le passé tragique de la ville vient-il de resurgir dans les horreurs du présent Le Triomphe de la mort est un roman qui se lit comme on regarderait le tableau de Bruegel dont il s'inspire : il
faut aller chercher dans tous les coins pour rassembler les pièces du puzzle. Il y a la vie et les failles des différents personnages, le passé mystérieux de certains, les nombreux flash-back émaillant l'intrigue, ou encore les deux voix qui s'expriment dans le texte, celle d'Eliza mais aussi celle de Kerry, une amie de la fillette assassinée et la fille de son assassin.
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