Pendant huit années, Georges Suffert a accumulé les témoignages des intellectuels - acteurs de notre temps. Et avec eux, il a interrogé le monde. Notre monde. Le tableau ainsi brossé est sombre : pour la plupart de ses interlocuteurs, l'équilibre mondial est en train de se disloquer. Le ciel et la mer sont noirs. S'il faut en croire les grands et les petits futurologues de l'esprit humain, nous sommes mal partis. Le pire est qu'ils ont peut-être raison, écrit Georges Suffert. Pourtant, optimiste résolu, il ne désespère pas. Un petit conte philosophique tinte comme une clochette, au terme du {Tocsin} : Le pire n'est plus improbable, disent les interlocuteurs de Georges Suffert. Après Claudel, il espère : Le pire n'est pas toujours sûr.
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