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Le Testament du printemps est un poème autobiographique divisé en quatre sections. Dans les deux premières parties, «Le jardin» et «La faille», l'enfance oscille entre la Maison (forteresse, caverne enchantée, grange des songes) et le lieu de l'aventure, de l'énigme des saisons, le théâtre des forces naturelles figuré par le Jardin. Ce monde cohérent, qui assigne à chaque chose une juste place, est secrètement miné, peu à peu, par l'univers extérieur, par le temps historique. Ainsi, les troisième et quatrième parties, «La fugue» et «L'ange», dévoilent progressivement l'envers du décor. L'école devient l'emblème de ce lent et implacable «précis de décomposition». Mais, tout en multipliant les fractures, l'adolescence ouvre et découvre un autre espace qui rédime la perte de l'innocence : le Livre, la Ville, le Voyage, l'Autre. Le Testament du printemps est aussi le témoignage d'un lieu et d'une époque ; c'est pourquoi le «je» cède la place au «nous» : celui de la génération 68.
"Le Testament du printemps est une sorte d’autobiographie. Le décor une fois dressé, qui est celui de la Wallonie, où l’auteur a vu le jour – « La terre se résigne à une juste épure, le bleu ne clame pas plus / que le vert n’exulte, la ligne consent à la brisure » - il y a la maison de l’enfance où « le temps passait sans y penser, aussi distrait / que les nuages ». Et dans le jardin, le premier papillon - « Couleur de menthe claire, on aurait dit / deux feuilles tendres qui apprenaient à voler » -, la part du rêve." (Hector Bianciotti, "L'enfance d'un poète", Le Monde, 26 julllet 1991.
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