Les incontournables venus du froid d'un auteur de polar français !
Lors du banquet organisé à l'Hôtel de Ville de Stockholm pour la remise des prestigieux prix Nobel, la présidente du comité est tuée d'une balle en plein coeur. Annika Bengtzon, reporter à La Presse du soir, est un témoin clé dans l'affaire : elle a croisé le regard de la tueuse des yeux jaunes, dorés et froids quelques secondes avant qu'elle abatte sa cible. Bien que contrainte au silence par la police, la jeune femme décide de mener sa propre enquête pour découvrir qui est le commanditaire de ce crime.
Outre son mariage partant à la dérive et des difficultés professionnelles, Annika va rapidement se retrouver plongée au coeur d'une histoire violente et passionnée dont les racines remontent loin dans le passé, jusqu'à Albert Nobel lui-même. Si Annika veut découvrir la vérité, elle devra révéler des secrets que quelqu'un cherche à protéger, et ce quel qu'en soit le prix...
Les incontournables venus du froid d'un auteur de polar français !
Liza Marklund, qui utilise un vocabulaire plutôt simple, a une plume agréable. Heureusement, parce qu’avec comme toile de fond le journalisme, le terrorisme et la science, ça pourrait ne pas sembler évident. Les explications sont clairement étayées (ouf !) on comprend finalement aisément les enjeux et toutes les explications apportées au fil des recherche de la protagoniste Annika Bengtzon. Par contre, les quelques passages relatifs à la correspondance d’Alfred Nobel se détachent particulièrement du reste de la narration. En arrivant comme un cheveu sur la soupe sans que le lecteur ne comprenne le pourquoi du comment, elle surprend et déstabilise même un peu. Le dénouement apporte heureusement un éclairage à l’ensemble qui se révèle finalement assez intelligemment construit.
J’ai apprécié avoir à faire à une journaliste. Son métier la rend davantage curieuse et réfléchie qu’un personnage plus classique. On aurait plaisir à s’identifier à elle s’il n’y avait pas tout ce qui se rattache à sa vie personnelle et qui a tendance à énerver tant elle est passive. On a envie de la voir se secouer et prendre le dessus à de trop nombreuses reprises. Frustrée et encore sous le coup d’un passage difficile dans son couple, Annika est une femme fragile et diminuée. C’est un personnage plus humain (certes, mais bon on s’en serait sans aucun doute bien passé) à l’opposé des personnages secondaires, dans l’ensemble plus masculins, qui sont égoïstes, personnels et antipathiques. De vrais anti-héros qui contrebalancent avec cette héroïne un peu fragile.
L’auteure a un style accrocheur qui malgré le fait que l’intrigue avance paisiblement, permet de rester accrocher à l’histoire. Le point fort de ce roman est d’avoir choisi deux milieux qui ne manquent pas d’intérêt : le journalisme et la science. On sent d’ailleurs très bien le travail de recherche de l’auteur dans ce dernier domaine. Sans que ce soit rébarbatif, on est facilement pris dans un contexte bien construit et bien ficelé où les enjeux contemporains ne sont pas négligés (éthique, financement des recherches, terrorisme, liberté individuelle…). C’est dans l’ensemble assez clair. De plus, l’intrigue policière qui reste pendant un bon moment en retrait, devient au fil de la lecture un peu plus captivante. Je n’ai rien vu venir quand le dénouement est tombé, d’autant que les explications de Liza Marklund ont eu tendance à tromper mon jugement.
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http://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/liza-marklund-le-testament-de-nobel
Nous sommes le 10 décembre, date de la prestigieuse remise des prix Nobel. Annika Bengtzon, journaliste à La Presse du soir, couvre la soirée pour son journal. Pendant les festivités on tire sur le prix Nobel de mathématiques et sur la présidente du Comité Nobel. La présidente meurt sur le coup. Annika était au premières loges, elle s'est faite bousculer par l'assassin, une femme dont elle a croisé les yeux jaunes. L'assassin, c'est Le Chaton une tueuse à gages très réputée. Par qui a-t-elle été engagée. Pourquoi vouloir éliminer la présidente du Comité Nobel? Annika étant témoin principal du meurtre est contrainte par la police de ne rien révéler de l'affaire , elle ne peut donc pas exercer son métier. Incomprise par sa direction qui ne peut accepter qu'elle ne parle de rien, elle se retrouve en congés, elle va en profiter pour mener l'enquête.
Annika est déstabilisée tant sur le plan professionnel que sur le plan familial. Elle est en pleine crise avec son mari, elle ne sait plus comment s'occuper de ses enfants, n'a plus la patience. Elle est tiraillée entre ses devoirs de mère de famille et sa passion pour son métier. Dans cette affaire elle va se retrouver aux prises avec le milieu scientifique. L'auteure explore les relations parfois contre nature entre les chercheurs obnubilés par le résultat, par la découverte de remèdes à des maladies et les laboratoires pharmaceutiques mus par l'appât du gain, le tout sous l'oeil du comité Nobel et de l'ombre tutélaire du grand homme qui est toujours présente.
Liza Marklund nous livre un roman passionnant marqué par l'épaisseur psychologique des personnages principaux. Le lecteur est plongé dans ce panier de crabes qu'est le comité Nobel tiraillé entre les personnages fidèles à l'héritage de Nobel, fidèles aux valeurs qu'il souhaitait défendre en créant ses prix et les autres plus sensibles au chant des sirènes des laboratoires pharmaceutiques. Ce roman est le dernier d'une série d'enquêtes d'Annika Bengtzon mais peut se lire indépendamment des autres sans aucun problème de compréhension. Un agréable moment de lecture.
Un roman très bien mené et qui mêle de façon très agréable la vie privée d'Annika et son enquête.
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