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Vulgaire pour les uns, forme raffinée d'art corporel pour les autres, le tatouage est différemment apprécié par les Occidentaux. Le but premier de cet ouvrage est d'essayer d'associer cette différence d'appréciation à un fondement social objectif ; le second est de voir plus clair dans ce phénomène d'appréciation en tant que tel, en passant par l'anecdotique. La question plus générale abordée ici est de comprendre ce que la qualification esthétique du tatouage nous apprend sur la construction sociale de la beauté en général.
L'analyse de la " mise en sens " culturelle du phénomène nous montre que certains facteurs non esthétiques, et plus particulièrement certains intérêts socio-organisationnels, sont à la base des normes essentielles de l'esthétique corporelle en général et de la qualification esthétique du tatouage en particulier. Ces opinions esthétiques sont donc induites par des impératifs sociaux : est beau ce qui est bon pour la société, est laid ce qui lui nuit.
L'intérêt de la société ne réside donc pas seulement dans la distribution formelle des goûts (comme l'écrivaient Georg Simmel il y a un siècle et Pierre Bourdieu plus récemment), mais bien dans la modélisation substantielle du goût.
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