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Le thème de ces pages est né d'une double stupeur : qu'on ait imaginé dès l'Evangile de Jean un Christ qui se serait suicidé ; et que ce thème ne doive à peu près rien à la polémique anti-chrétienne des premiers siècles. L'idée du suicide du Christ aura été avant tout une idée de chrétiens, sinon une hypothèse christologique. Il est simplement apparu qu'il était un peu trop facile et arrangeant d'aller chercher les " coupables " où on les montrait du doigt, et, par voie de conséquence, que ce thème possédait une légitimité philosophique et théologique, voire christologique, propre. Mieux encore, que la théologie, même profane ou athée, gagnerait à l'envisager avec plus de sérieux à l'instar de ces Pères de l'Eglise qui ont inventé une anatomothéologie pour mieux prouver que, si crucifié soit-il, le Christ s'est donné la mort lui-même. La mort dont le Dieu incarné a choisi de faire l'expérience n'est pas entièrement circonscrite par le bois de la Croix. Pour parler un peu crûment, le suicide du Christ fait aussi partie de sa crucifixion et de notre devenir. Un excursus du côté des modernes, de Nietzsche à Dostoïevski, prouve que ce spectre d'un Christ suicidé est revenu hanter la modernité sous des dehors inattendus. Le " nihilisme chrétien ", dont le Suicide du Christ n'est qu'une figure, vient droit des Evangiles.
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