À 145 kilomètres du cercle polaire, dans l'atmosphère crépusculaire du Grand Nord, un petit village aux environs de Kiruna, ville natale de l'avocate fiscaliste Rebecka Martinsson, est sous le choc : le pasteur de la paroisse - une femme - vient d'être assassiné : son corps a été sauvagement mutilé et pendu à l'orgue de son église. Après un long congé maladie, Rebecka, en mission là-bas pour son cabinet d'avocats, remonte la piste de cette affaire qui réveille le souvenir traumatisant d'un autre meurtre, celui d'un pasteur également, un an plus tôt.
Le dénouement, aussi inattendu que brutal, vaut à lui seul qu'on s'y perde toutes affaires cessantes. Philippe Blanchet, Le Figaro magazine.
Les livres d' sa Larsson sont de petits miracles. Die Zeit.
Deux ans après les faits relatés dans Horreur Boréale, nous replongeons dans milieu évangélique suédois. L'intrigue est plus travaillé et solide par rapport au précédent, prenante et immersive, l'univers est particulier, Rebecca est un personnage qui reste attachant, des descriptions, des flash-back, des paysages et une ambiance.
"Nalle se fiche de ces choses-là. Il entre dans le coeur des gens sans prendre la peine de retirer ses chaussures. Après une seule journée en sa compagnie, Rebecka avait troqué son manteau de citadine contre un anorak des années soixante-dix et attaché ses cheveux en queue-de-cheval avec un élastique marron, de ceux qui arrachent la moitié de la tignasse quand on les enlève."
" L’amour est pareil à une plante ou à un animal. Il vit et se développe. On le nourrit, il grandit, il mûrit et il meurt. Comme une plante, il fait parfois des pousses étranges. "
Rebecka travaille dans un cabinet d'avocats. Suite à une affaire de meurtre où elle a dû se défendre en tuant plusieurs hommes, elle déprime. Elle consent cependant à retravailler et est envoyée dans sa région d'origine pour aider des pasteurs à gérer les biens de l'église. Les souvenirs d'enfance refont surface mais pas seulement... En effet, le meurtre d'une femme pasteur est commis. Celle-ci avait beaucoup d'ennemis masculins. Elle avait tendance effectivement à s'immiscer dans les vies de couple et à pousser les femmes à reprendre leur indépendance quand elle le jugeait nécessaire. Elle avait aussi entrepris de défendre une louve qui rôdait dans les parages, au grand désarroi des chasseurs. Rebecka va découvrir certains secrets que les pasteurs avaient omis de dire à la police et va ainsi aider à l'enquête. C'est plein de rebondissements, et passionnant. La vérité se dévoile petit à petit. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est la psychologie de chacun des personnages cités et qui ont une certaine importance dans l'histoire. La force des femmes est mise en valeur et on la compare dans l'histoire à celle de la louve qui doit préserver sa place dans la meute, défendre son territoire et assurer la survie de sa famille en chassant. Par contre, les hommes sont souvent malmenés, ainsi que les pasteurs. Il est vrai que nous sommes dans le nord de la Suède et que les conditions de vie difficiles rendent les hommes un peu rustres...
Le sang versé, je vous l'avoue ne m'a pas conquis comme je l'espérais . Même si c'est un roman agréable à lire mais je me suis ennuyée .Suite à un long congé maladie , l'avocate , Rebecka Martinsson est de retour à Kiruna sa ville natale . Mais pour Rebecka , cela ne va pas être de tout repos , en effet , une femme pasteur Mildred, féministe , qui ne faisait pas l'unanimité dans la communauté a été retrouvée assassinée quelques mois avant et Rebecka va se retrouver liée à cette affaire . Pour l'avocate , ce crime réveille en elle le terrible souvenir , d'une de ses enquêtes un an avant , sur le meurtre d'un pasteur. Déjà le fait que je n'ai pas lu , le premier roman dans le quel apparaissait Rebecka et qui expliquait son comportement actuel , sa perte réelle ou non de mémoire est un manque .Ensuite ,J'ai trouvé trop peu de rebondissements dans ce roman , le rythme varie trop lentement au fil des pages .Par contre , j'ai apprécié les flash back où l'auteur redonne vie au pasteur décédée , ce qui nous permet de connaitre et d'assister aux relations qu'entretenaient Mildred et ses paroissiens. Un autre point fort , on y rencontre des personnages structurés et travaillés, notamment de nombreuses femmes : Rebecka , Anna Maria , Mimi , Lisa , Kristin , des femmes en but aux hommes , des femmes qui ont eu à souffrir de la violence des hommes .Le roman est parsemé de très nombreuses et très belles descriptions de la nature , de sorte et c'est là un de mes regrets , qu'on a l'impression d'assister plus à une grande fresque du grand nord qu'à un véritable roman policier. On se retrouve aussi face à une étude de moeurs , ainsi de nombreux sentiments sont passés au crible tout au long du roman
Habituellement, j'adore les auteurs suédois... mais là je n'ai pas du tout accroché avec ce roman. J'ai trouvé qu'il y avait bien trop de fioritures, d'explications sans intérêt. Cette foule de données ajoutée au grand nombre de personnages ont fini par me perdre et me lasser. Seule le dernier tiers du roman a réellement suscité mon intérêt. C'est bien dommage.
Passionnant! Je crois que je vais lire les autres de la série.
J'adore l'ambiance nordique, on ne se refait pas.
Affaire à suivre…
Åsa Larsson nous livre un premier roman à l’atmosphère typique des polars suédois ! De pages en pages, le lecteur suit l’histoire de Mildred Nilsson, femme pasteur, partisane de la cause des femmes et celle d’un groupe d’hommes, actionnaires d’une société de chasse aux intérêts fortement divergents… Des personnages singuliers au passé bien compliqué, une intrigue intéressante et une enquête bien menée font de cet opus un très bon livre pilote qui donne envie de suivre l’avocate Rebecka Martinsson, l’héroïne principale, dans d’autres scenarii.
Un roman nordique qui donne froid dans le dos !
Des meurtres de pasteurs dans un petit patelin....réveillent chez les uns et les autres des souvenirs, des conflits...un ou plusieurs meurtriers
Le sang versé de Asa Larsson ( Albin Michel)
Un titre glaçant venu du froid…nous sommes dans un petit village sous le rude climat du cercle polaire où la violence se joue à huis-clos loin des lois de Stockholm . Mildred, la femme pasteur du village de Kiruna est assassinée dans son église. Elle n’était pas très appréciée dans ce village de chasseurs, voire détestée par certains. Elle défendait les droits des femmes, elle envisageait la religion avec un regard plus novateur. Elle défendait avec passion la cause des loups, sujet de querelles villageoises... L’auteur alterne les chapitres. Nous passons de l’enquête menée par deux inspecteurs, aux états d’âme de Rebecca Martinsson, avocate fiscaliste en pleine dépression, mêlée à l'affaire, pour suivre ensuite les aventures d’une louve Gula Ben ( pattes jaunes) abandonnée par sa meute parce que dominée par la femelle Alpha. L’auteur peint d’une plume raffinée cette magnifique louve solitaire qui arpente les forets de grands pins élancés « au vent ruisselant dans les cimes comme dans les eaux « Ces transitions mettent l’accent sur la relation de l Homme avec la Nature. La vie sauvage du Grand Nord façonne les hommes. La rigueur du climat rend les gens plus durs tout comme une meute de loups !
Rebecka, fille du pays se retrouve dans cette minuscule communauté où elle a grandi, en plein conflit intérieur et conflit avec les autres. Assa Larsonn nous distille de faux indices..il semblerait que chacun, homme ou femme, a eu affaire avec Mildred.. tous sont des suspects possibles..même les vicaires calculateurs et manipulateurs.. ..
Dans une atmosphère froide » comme le poing de Dieu » et lente comme les longues soirées d hiver nordique l auteure décortique les blessures et les travers cachés des personnages. Le lecteur aura du mal à résoudre l’énigme… une fois de plus on peut affirmer que le roman policier est aussi une affaire de littérature !
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