Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
L'été, Lagord. Gaspard Vance s'éteint dans des circonstances troubles. Des doutes se font jour, une enquête s'ouvre. Gaspard Vance, il est vrai, était riche, et Laure, beaucoup plus jeune que lui, et à couper le souffle. Mais l'essentiel est peut-être ailleurs. Avec "Le rouge et Laure", Galien Sarde signe son troisième roman, où se joue une lutte vitale entre le sens tragique de l'existence et une intense vibration du désir.
Gaspard Vance est mort. Suicide ? Mort suspecte ? Sa très jeune femme Laure est soupçonnable, notamment par les trois enfants de Gaspard. Le commissaire Bloom débute ses investigations, intrusives, qui découvre bientôt les liens entre tous les proches ou prétendus tels du riche homme d’affaire.
Quatre personnages principaux : Julien le fils aîné qui ne supporte pas le divorce de ses parents et la présence de Laure auprès de son père, Baptiste le second fils, désemparé, angoissé, Blandine la fille, enceinte, bousculée par la mort du père et la mésentente familiale et Laure, la compagne, si belle, si énigmatique qui semble intouchable et traverser l’épreuve telle une madone.
Un roman qui ne sera sans doute pas qualifié de policier, ce serait réducteur et qui pourtant en emprunte les codes : personnages troubles qui peuvent consécutivement et parfois simultanément faire office de suspects, enquête minutieuse -un peu en arrière plan mais néanmoins très présente-, auscultation précise des relations entre tous, suspense jusqu’au bout.
Suspense qui se retrouve dans certaines phrases, longues, construites de telle manière qu’elles taisent leurs sujets presque jusqu’à leurs fins. La construction d’icelles épouse parfaitement l’histoire qu’elles narrent. Tortueuses, sinueuses, très ponctuées, il faut prendre du temps pour bien les lire, les savourer et saisir le sens ; les lire trop vite, c’est risquer de passer une information et ne pas en capter tout le sel, toute la beauté.
Style ciselé, précis, somptueux. L’écrivain ne se contente pas de raconter une histoire, il la sublime par le choix des mots, ses tournures audacieuses. Le plaisir de lire une écriture différente est à chaque page plus grand. Je me suis régalé tout du long, comme rarement
Galien Sarde écrit son troisième roman, j’ai beaucoup aimé les précédents (Échec et mat et Trafic), j’adore celui-ci. Coup de cœur, évidemment.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
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