80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'une des découvertes essentielles de l'oeuvre de Milan Kundera, c'est la perception - et l'expérience - du monde comme espace dévasté. Cette découverte, tous ses romans sans exception en font le récit à leur manière, un récit qui ne cesse de la réactualiser et d'en interroger la portée existentielle. Qu'est-ce qu'un monde dévasté ? Que signifie vivre dans un tel monde ? Qu'y devient la condition de l'homm ? Qu'y deviennent l'amour, l'action politique, la poésie, la solidarité, la mort même ? C'est à ces questions - et à bien d'autres - que s'intéresse François Ricard dans ces douze essais d'abord publiés comme postfaces aux romans de Kundera parus dans la collection «Folio». En réunissant cette suite de «variations» critiques écrites au fil des ans (1979-2014), il propose de l'oeuvre du grand romancier une lecture qui ne relève ni de l'étude savante ni de l'ouvrage documentaire, mais ressemblerait au carnet d'un voyageur s'efforçant de rendre compte des beautés et des énigmes qu'il découvre peu à peu en suivant à la trace, passionnément, un auteur et une oeuvre qui font partie de ce que la littérature contemporaine aura donné de meilleur.
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