Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Triboulet fut le difforme et volubile bouffon de Louis XII et François Ier. À travers sa vie de frasques et de facéties, il testa chaque instant les limites de sa liberté. Jusqu'à... la blague de trop.
Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ? Lorsqu'elle est permise par un roi, l'irrévérence fait-elle révérence ?
L'ascension et la chute de Triboulet, racontée par un bouffon du XXIe siècle.
Un pur régal que ce livre.
Il conte la vie de Nicolas Ferrial, dit le Févrial, alias Triboulet, né en 1479 à Blois, le bouffon de la cour de France sous les règnes de Louis XII et François Ier.
Quelle vie ! Saupoudrée d'humour, de jeux de mots et de philosophie !
A travers le personnage de Triboulet, Guillaume Meurice nous confie ses questionnements sur le pouvoir, l'humour, les relations entre les deux, la place de l'humoriste dans la société et auprès des gouvernants.
Ce roman m'a fait sourire souvent, réfléchir aussi beaucoup servi par un style parfait.
Que du bonheur !
Magie du Prix des lecteurs du livre de poche: réussir à me séduire avec l'histoire de Triboulet, fou du roi de Louis XII et de François Ier.
Moqué et rejeté pour ses difformités, c'est son esprit vif et enlevé qui le distinguera et le fera rentrer à la cour où ses saillies le feront craindre et respecter. Mais au delà de la biographie de ce célèbre bouffon du XVIeme Siècle, Guillaume Meurice porte une réflexion en creux sur la position du trublion face au pouvoir politique, position qui n'est pas sans rappeler la sienne au coeur du panorama médiatique contemporain. Jusqu'où un humoriste peut il pousser l'impertinence? Comment se moquer des puissants quand on dépend d'eux? Comment suscite t-on en même temps attrait et haine quand on est dans la lumière? Une analyse et un récit passionnant contés avec talent. Un roman qui donne ses lettres de noblesse à l'impertinence et à l'irrévérence. Savoureux!
Ce pauvre diable rejeté de tous y compris de sa famille dont il est le souffre douleur deviendra Triboulet par la volonté du hasard et le fait du roi. Il deviendra la meilleur ami du fils du roi et donc le meilleur ami du roi.
Etre ami du roi vous protège de tout ?
Même si je n'ai pas retrouvé l'absolu magie que j'avais découvert avec la plume qui a créé Cosme, j'ai passé un très bon moment et ça permet d'ouvrir la réflexion.
Ne boudons pas notre plaisir, c'est à lire.
Triboulet, le fou du roi, est d’une laideur repoussante avec un corps difforme. Sa fonction première est d’amuser François 1er, ses facéties se font le plus souvent aux dépens des nobles de la cour, mais un éclat de rire du roi fait ravaler à ces seigneurs les rancœurs et les humiliations, jusqu’au jour où… le roi ne rit pas et la vie de Triboulet est suspendue à ce silence assourdissant.
L’auteur laisse alors son récit en suspens, nous ne savons pas quelle a été la faute de Triboulet ni son châtiment, et nous ne les découvrirons qu’à la toute fin. Il va laisser Triboulet nous raconter sa misérable vie, détesté par ses parents depuis sa naissance, chassé du foyer, servant d’exutoire aux plus forts que lui, ceci jusqu’au jour où il redresse la tête et réplique. Il comprend alors que les mots peuvent être des armes. Un heureux hasard le fait secourir Caillette, le fou de Louis VIII. Suite à cet acte, Le Vernoy, noble de la cour, le remarque, le fait entrer à la cour et lui donne une éducation digne d’un noble. Triboulet va d’ailleurs étudier avec le jeune François, futur François 1er, qui, à la mort de Louis VIII, en fera son fou jusqu’à ce jour funeste où Triboulet enfreint LA règle fixée par son souverain.
Ce récit de la vie de Triboulet est entrecoupé de passages énigmatiques où il médite sous un châtaignier, passages qui prennent tout leur sens à la dernière page.
Le pouvoir du rire est à l’honneur dans ce récit. Nous voyons ici le contre-pouvoir qu’exerce le fou du roi quand il est intelligent et cultivé. C’est un fin observateur, diplomate, avec le roi, qui, sous son chapeau à grelots, expose, ridiculise les comportements des courtisans et recadre les choses. La vérité n’est pas toujours bonne à dire où à entendre, sauf quand elle vient du fou du roi et que celui-ci à l’approbation de son souverain.
Un roman historique qui nous éclaire sur le rôle des « fous du roi » dont le plus célèbre fût Triboulet.
Ce roman est rendu addictif par sa construction très particulière, le mystère et le suspense sont installés dès les premières pages, la chute, quant à elle, ne nous est révélée qu’à la toute dernière page, et quelle chute.
Jusqu’ici persécuté pour sa silhouette contrefaite, le jeune Nicolas est engagé comme fou du roi Louis XII. Rebaptisé Triboulet en référence à son vécu de souffre-douleur, affublé des couleurs jaune et vert des bannis, d’un chapeau à grelots et d’une marotte faisant office de sceptre, le voilà propulsé de la fange aux fastes de la Cour du XVIe siècle à Blois. Censé amuser le monarque par ses pitreries, le bouffon du roi gagne aussi l’exclusif privilège de pouvoir s’exprimer sans filtre et sans inquiétude, sa « folie » l’exonérant de la servilité courtisane de rigueur dans l’entourage royal. Reconduit dans ses fonctions par le jeune François 1er, Triboulet s’illustre par son esprit et son insolence, jusqu’à ce qu’une ultime plaisanterie ne le fasse tomber en irrémédiable disgrâce…
Curieuse position que celle de bouffon de Cour, comme exclu du commun des mortels par sa difformité, réduit à un état de jouet suffisamment ridicule et inconséquent pour ne susciter qu’indulgence et amusement, et, au final, familier du roi comme bien peu, seul à pouvoir renvoyer leurs quatre vérités aux Grands de ce monde qu’il lui est loisible de railler et d’insulter sans qu’il ne lui en cuise, avec une liberté d’expression et de jugement dont on peut d’ailleurs douter qu’elle existe encore de nos jours… C’est donc avec un certain ébahissement que l’on découvre cette biographie romancée à partir des quelques éléments historiques connus, mais aussi des vers de Clément Marot et de l’Eloge de la folie d’Erasme. La légende a rapporté quelques bons mots et reparties de Triboulet – ou des Triboulet, on ne sait pas, puisque plusieurs fous du roi portèrent ce nom -, certains franchement rabelaisiens, d’autres témoignant d’un formidable sens de la réplique, et l’on s’amuse souvent de bon coeur de tant de percutant à-propos.
Protégé par son irresponsabilité supposée, Triboulet n’en vit pas moins sur la corde raide de la faveur royale, au-dessus du gouffre haineux où confisent les puissants du royaume. Enragés par le pouvoir qu’à ce faquin de faire rire le roi à leurs dépens, tous n’attendent que de réduire l’insolent en charpie au premier signe de disgrâce. Et, fatalement, après maints chancellements rattrapés par un bon mot, vient un jour où le roi ne rit pas, par peur de déplaire à la favorite en titre. Plaisir d’amour est plus fort que joie d’humour… C’est la dernière tocade amoureuse du roi qui l’emporte !
Enlevé et facétieux, d’une lecture fluide et agréable, ce roman historique pointant le déstabilisant pouvoir du rire et la tentation des puissants de l’encadrer, entre forcément en résonance avec l’expérience d’humoriste de l’auteur. Comment ne pas penser au poids toujours plus grand du politiquement correct de nos jours, alors que le contrôle croissant du langage et les multiples auto-censures que nous nous imposons ne cessent de corseter davantage la libre expression ? Et bien sûr, comment ne pas frémir quand certains paient aujourd'hui de leur tête le prix d’une poignée de caricatures ?
Transportons nous au XVIème siècle, à la cour de Louis XII puis à celle de son successeur François 1er.
Ces deux rois eurent en effet le même bouffon, Triboulet.
Guillaume Meurice retrace dans ce roman la vie de cet homme, disgracieux physiquement mais dont l’esprit vif lui permit de vivre à la Cour, son esprit de la répartie faisant jaillir le rire de ces deux monarques.
Ses flèches lui attirèrent de nombreuses inimitiés parmi les courtisans.
Citant très régulièrement Erasme, le philosophe humaniste, l’auteur signe un roman fort agréable à lire, mettant en lumière le comportements de ceux qui exercent le pouvoir, l’importance d’avoir un contre-pouvoir qui est ici exercé par le bouffon. Ce dernier avait pour fonction d’être un franc-parleur et était autorisé à dire au roi ses quatre vérités sans risquer le moindre châtiment.
Ce que je retiens de cette histoire, c’est que les bouffons seraient bien utiles encore de nos jours !
Un roman qui retrace à la première personne la vie de Triboulet,célèbre "fou du roi" de Louis XIi puis de François 1er .
Magnifique récit fait de reparties cinglantes et de réflexions sur l'idée de toute puissance de l'ironie qui comme la nitroglycérine vous explose à la figure si vous ne l'utilisez pas à bon escient.
Une histoire magnifique,un très beau divertissement que j'ai dévoré en 2 jours.
Un magnifique roman à offrir pour relativiser l'idée du rôle des puissants qui à cette époque savaient qu'ils n'étaient pas Dieu et qui ,si l'amnésie les prenait ,demandaient justement au "Fou du roi" de le leur rappeler.
Une fonction qui devrait être rétablie et qui manque cruellement à notre époque qui décidément oublie bien souvent de ne pas trop se prendre au sérieux.
Un bel hommage également à Erasme et son "Eloge de la folie" qui permet de mettre en lumière la puissance de sa réflexion .
A lire ,relire et élire.
Imaginez-vous au temps de Louis XII puis de François 1er, dans les ruelles sombres et malfamées de la fin du Moyen-Age et du début de la Renaissance. C'est là dans l'ombre que se cache une personne sans nom. Oui, sans nom car ses parents le trouvent laid, moche, bon à rien, à faire peur, donc sans avenir.
Mais, un jour, lors de l'arrivée du roi Louis XII à Blois en grande pompe : défilé, applaudissement, divertissement, le roi remarque cette créature hors du commun à la repartie et à la langue bien pendue. Il devient le bouffon officiel du roi et se voit nommé : Triboulet.
De jour en jour, Triboulet se fait une réputation, connu de tous, aimé par certains, détesté par d'autres. Le roi décide de l'éduquer en même temps qu'un autre enfant : un certain François.. Le futur roi de France !
François 1er le garde comme bouffon quand celui-ci devient roi. Mais comme on dit : le maitre dépasse souvent l'élève. Jusqu'au jour où la blague de trop est faite... Le destin de triboulet bascule.. pour le meilleur ? ou pour le pire ?
"Le roi n'avait pas ri' est un roman absolument captivant par la force de son récit, par la force de son personnage, par la plume de l'auteur, vive, pleine d'action et d'humour. Triboulet narre sa vie entre abandons, chagrin, amitié, amour, gratitude... On s'attache très vite à cette être au destin non écrit, qui veut juste être apprécié et aimé.
Un roman qui interroge forcément sur les limites de la parole, du pouvoir et de la liberté. Notion distillée à merveille à travers l'humour car Triboulet est aussi hideux que vif d'esprit. Mais, peut-on rire de tout ?
La vie de Triboulet vous ouvre ses portes, venez manant et gueux, rire à la cour du roi ! Coup de coeur !
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