Un roman qui nous emmène à travers trois continents, deux civilisations et le Paris des Années folles
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Un roman qui nous emmène à travers trois continents, deux civilisations et le Paris des Années folles
Des ouvrages qui ont fait votre bonheur et que vous recommandez
Lire ce roman, et se régaler, non pas de ce breuvage revigorant et des réminiscences de nos goûters d’enfance, mais bien de l’aventure picaresque de Victor, inventeur français du Banania, journaliste, homme d’affaire, vert galant et polygame, mais tellement attachant !
Dans les années 1910, alors qu’il est au Mexique pour couvrir les évènements artistiques du continent sud-américain, Victor est pris dans le tourbillon de la révolution mexicaine. Il se réfugie dans un village indien et découvre les vertus d’un breuvage directement issu du dieu Quetzalcóatl, à base en particulier de cacao et de banane.
De retour en France, il va retrouver la recette de ce breuvage magique, le fabriquer de façon artisanale puis le vendre dans tout le pays...
L’écriture de Thierry Montoriol est à elle seule un véritable régal, de mots, d’expressions, de finesse dans les descriptions à la fois des caractères et des situations. C’est alerte et enjoué, intelligent et documenté, sérieux et totalement rocambolesque en même temps. On se laisse embarquer à suivre les mésaventures et les errances de Victor, homme heureux, mari et amant comblé, journaliste médiocre, homme d’affaires bien trop naïf pour ce milieu de vauriens... De plus, l’époque est propice au romanesque, révolution sous les auspices de Pancho Vila et de Zapata au Mexique, espionnage, trafic d’armes, maitresses jalouses et amoureuses, première guerre mondiale en Europe, rien ne lui sera épargné...
Chronique complète à lire sur le blog Domi C Lire : https://domiclire.wordpress.com/2018/12/17/le-roi-chocolat-thierry-montoriol/
Ce roman retrace l’histoire de Victor, journaliste artistique, spécialiste de l’art lyrique, à La libre Parole, parti de Saint-Nazaire en 1910, en Amérique du Sud pour couvrir l’inauguration de l’opéra Colon à Buenos Aires en Argentine à bord du transatlantique Le Provence .
Alors qu’il s’apprête à embarquer, il va rencontrer une surprenante belle brune sud-américaine voyageant en 1ere classe prénommée Jacuba Malintzin Cortés, et Emile, homme aux multiples casquettes et au parcours plutôt flou qui croiseront à nouveau son chemin .En débarquant à Veracruz, se retrouvant au milieu de la révolution mexicaine et de trafics d’armes, il voit le programme de ses déplacements modifié . S’ensuit un périple à travers l’Amérique Latine.
Au cours de ce périple, il échoue dans un village habité par les autochtones descendants des aztèques où il faire des découvertes culinaires : de l’iguane farci, des sauterelles grillées et la boisson du Dieu Quetzacoalt : du cacao pilé agrémenté de bananes et de sucre de canne.
De retour en France, il se lance dans la production de ce breuvage et c’est sa fille que donnera son nom à ce produit qui a conquis les européens.
Grâce à des carnets de voyages, Thierry Montoriol a pu retracer l’histoire de son aieul et nous la raconte sous forme d’épopée à travers trois continents, deux civilisations et le Paris de la guerre et des années folles.
J’ai beaucoup apprécié le style d’écriture qui fait de cette histoire un roman d’aventures palpitant où l’on découvre une succession de petites histoires au coeur de la grande Histoire, c’est comme si le héros avait vécu plusieurs vies en une et les mésaventures de Victor, si aujourd’hui nous paraissent improbables rencontrent notre indulgence car le héros a un côté très touchant.
Si ce roman semble léger, il apporte certains éclaircissements sur des événements un peu lointains et évoquent aussi sur le rapport entre les humains qui démontrent que l’être humain reste toujours son propre « prédateur » ne sachant refréner son besoin de domination ni changer son regard pour celui qui est différent.
c'est un beau roman à découvrir et à faire découvrir
Encore merci à Lecteurs.com et son Club des Explorateurs de m'avoir fait découvrir "Le Roi Chocolat" !
Quel agréable roman d’aventures que nous offre l’auteur sur la vie fantastique de son arrière grand-père, Pierre Victor Lardet, suite à la découverte de carnets de voyage !
Ce récit qui court sur une vingtaine d’années, nous conte les pérégrinations de Victor, reporter, parti à l’origine pour inaugurer un opéra en Argentine. Nous y rencontrerons Emile - homme à tout faire - la belle et mystérieuse Jacuba, des indiens chez qui il trouvera refuge, épousera trois femmes (faute d’avoir choisi une des trois …) et surtout, surtout, découvrira une boisson merveilleuse, à base de cacao, de banane et de sucre !
De retour à Paris auprès de Blanche, son épouse et de ses enfants, il concoctera une recette additionnée de lait, le “chocobanane”, et c’est dans la bouche de sa fille Gabrielle que sera prononcé pour la première fois le nom du Banania, (qui fera d’ailleurs la joie de certains soldats de la Grande Guerre qui auront la chance d’y goûter …)
Durant ce voyage sud américain, Victor croisera le chemin d’un bon nombre de célébrités. Un très joli livre basé sur des faits réels (probablement édulcorés) l’histoire d’une boisson chocolatée qui a fait partie de notre enfance !
Y’a bon Banania !
Non je ne me suis pas transformée en page de pub, il est bien question de livre.
Vous vous souvenez sans doute de ce slogan. Ou alors vous vous souvenez de l’image d’un tirailleur sénégalais buvant sa tasse de chocolat. Ou au pire - genre si vous êtes un jeunot - vous n’avez pas oublié cette boîte jaune qui trône sur nombre de tables de petits-déjeuners.
Thierry Montoriol nous raconte l’histoire de son aïeul, le fondateur de Banania ou plutôt le découvreur de la recette qui a révolutionné nos repas du matin.
Une histoire incroyable qui amène le lecteur dans une épopée à travers deux continents.
En 1910, Victor est journaliste pour un quotidien parisien. Il est envoyé en Amérique du Sud pour parler des nouveaux opéras qui viennent d’être construits. Rien ne se passera comme prévu: révolution mexicaine, trafic d’armes, histoire d’amour, Aztèques et chocolat vont considérablement modifier ses plans.
De retour à Paris, changement de décor: la guerre éclate, puis les années folles débutent, le monde de la finance prend racine...
Je ne vous en dit pas plus, à vous de découvrir ce formidable roman d’aventures qui ne se lâche pas une fois commencé. Un parcours exotique et rocambolesque pour raconter l’histoire d’une marque et surtout d’un homme qui va vivre dix vies en une seule, dix vies menées tambour battant. On y croise Zapata, Isadora Duncan, Jean Renoir et bien d’autres.
La plume de Thierry Montoriol est de plus particulièrement agréable, à la fois classique et vive, donnant à ce livre un petit côté rétro que j’ai adoré.
Très loin de ce que l’on lit actuellement, ce récit fait autant de bien qu’un grand bol de chocolat chaud un après-midi d’hiver.
Si je vous dis : Bacao, Bana-Cacao, Bananette, Banacao-Phosphate, Banarica et Bananose… Je vous sens sur la piste... Mais oui, vous y êtes ! Ce sont les premiers noms qui ont été déposés pour désigner ce mélange de chocolat, banane, orge et sucre qui a finalement pris le nom de BANANIA, marque adoptée le 31 août 1914 ! Eh oui, souvenez-vous de ce fameux emballage (on dirait « packaging » maintenant) représentant un tirailleur sénégalais bien content de trouver un peu de réconfort dans cette boisson énergisante. Eh bien, sachez que l'histoire que nous raconte ici Thierry Montoriol est celle de son arrière-grand-père et qu'il a fallu plusieurs années à l'auteur pour découvrir la vie plus que tumultueuse de son ancêtre, à travers notamment des petits carnets qu'il avait noircis au cours de ses incroyables péripéties.
Qui fut Pierre Victor Lardet ? Alors là, croyez-moi, en commençant ce roman, vous allez être entraîné dans des aventures époustouflantes dignes des plus grands romans du XIXe, une vraie odyssée absolument inimaginable racontée dans un style délicieux (quelle écriture savoureuse!) En quatre mots: vous allez vous régaler !
Ce Victor, nous le découvrons en 1910 embarquant à Saint-Nazaire à bord du transatlantique le Provence : en tant que journaliste à La Libre Parole, il est envoyé en mission à Buenos Aires en Argentine où un magnifique opéra, le Colón, vient d'être inauguré sur l'Avenida 9 de Julio.
Spécialiste de l'art lyrique, c'est à lui qu'on a confié ce reportage et Victor n'aurait cédé sa place pour rien au monde d'autant que, il ne le sait pas encore au moment où il se dirige vers le quai des douanes, le hasard va le mettre sur la route d'une belle brune aux yeux noirs, une certaine Jacuba Malintzin-Cortés qui a réservé une suite en première classe.
Comment Victor de sa cabine 62 pont B parviendra à rejoindre cette mystérieuse femme et à déguster avec elle un modeste Chambertin premier cru Clos du Chapitre ? (Vous me direz, une traversée d'une vingtaine de jours laisse largement le temps de faire connaissance!) Qui est cette richissime Jacuba qui lui confiera... un semi-automatique pour qu'il se protège d'une révolution mexicaine imminente et dont il risque d'être une pauvre victime innocente ? Je ne vous dirai pas non plus (belle prétérition) de quelle façon, à Veracruz, tandis que le Mexique s'embrase et qu'il faut absolument éviter les insurgés armés jusqu'aux dents ou des federales prêts à en découdre, on lui propose de prendre le bateau jusqu'à Buenos Aires (deux semaines en mer avec d'horribles bruits de moteur et d'inquiétants grincements de cale) puis de suivre l'itinéraire suivant (une vraie promenade de santé!) : Buenos Aires/Valparaiso (1500 km), Valparaiso/La Paz (2500 km), La Paz /Lima (1500 km), Lima/Quito (1850 km), Quito/Bogota (1000 km) puis Panama et Veracruz à bord d'une… CADILLAC RUNABOUT & TONNEAU (50 km/heure sur route plate - à diviser par deux donc sur un sol quelque peu bosselé !) et avec ça, des réserves d'essence pour 600 km (au mieux!) : « on l'entend à un kilomètre, on la flaire à deux et on voit son sillage de poussière à cinq » L'idéal donc pour passer inaperçu !!! Et le pauvre Victor qui garde encore un mauvais souvenir de son dernier Paris-Angoulême !!!
Sachez que, contrairement à ce que vous pensez, JE NE VOUS AI RIEN MAIS RIEN RACONTÉ DU TOUT car notre Victor est LOIN, très LOIN d'être au bout de ses peines ! Dites-vous bien aussi que je ne vous ai pas parlé des iguanes marinés farcis aux œufs de fourmis qu'il devra avaler, ni de sa rencontre avec un étrange Émile qui cumule un nombre incalculable de professions (quel personnage!), ni d'un certain Oaxca qu'il ne s'agira en aucun cas de vexer, ni d'un homme-jaguar, puissante divinité païenne qui peut porter bonheur ou … MALHEUR.
Et ce n'est que le début, le tout début d'une expédition INOUÏE qui se terminera dans le Paris des Années Folles… (UN RÉGAL!!!)
C'est bien simple, ce roman a enchanté mes vacances ! Un pur bonheur de lecture, un VRAI roman palpitant, plein de suspense, magnifiquement écrit… Franchement, un GRAND COUP DE COEUR de cette rentrée littéraire !
LIREAULIT http://lireaulit.blogspot.fr/
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J'avais déjà envie de lire ce livre, tu m'encourages. A cause de la pub, je croyais que le Banania était d'origine africaine...un militaire gradé sénégalais le croyait aussi et m'a avoué qu'il n'en avait jamais goûté: je lui en ai donc offert malgré la colère de Senghor contre l'image caricaturale d'un tirailleur sénégalais.