Le rock, est d'abord transgression. Comme telle, elle s'accompagne de profonds changements dans les habitudes vestimentaires des musiciens et de leurs fans, (rejet de la cravate, des costumes de scène conventionnels, des « vêtements du dimanche », apparition de la minijupe, port généralisé des blue-jeans), les usages capillaires (cheveux portés très longs et aussi peu peignés que possible pour les garçons, chevelure laissée libre pour les jeunes filles). La virilité traditionnelle s'efface au profit de l'androgynie dont David Bowie est le plus provocant symbole. Dans le même temps la parole se libère, des tabous séculaires tombent. Au vrai les années 60 et les années 70 du siècle écoulé semblent avoir été, en Occident, les plus belles qui aient existé. On aime tant que Louis Bertholom célèbre ces années avec fièvre et fougue. On ne connaît pas, tant s'en faut, tous les chanteurs, tous les groupes dont il parle avec une précision presque effarante d'encyclopédiste, d'entomologiste. Il nous les fait découvrir au prisme de sa propre histoire, celle d'un fils de paysan qui "tombe dans le rock".
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