"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Tom, un jeune ingénieur, se retrouve confronté dans son pays à une situation inquiétante qui sème la peur dans la population.
Dans ce contexte inédit, des mesures sont adoptées par le pouvoir, contraignantes et liberticides.
Tom se retrouve pris dans la tourmente des événements, mais il a un ami grec qui l'alerte alors : les peurs des gens sont très utiles à certains.
C'est en découvrant des vérités parfois dissimulées au grand jour, que l'on peut se réapproprier sa liberté...
Un roman qui vous fait voir le monde autrement.
« Vous avez l'impression d'être au radar après deux ans de virus ? Laurent Gounelle vous propose Le Réveil. Coup de fouet garanti. » L'Express
Une fable passionnante sur la manipulation politique. Provoquer la peur pour amener la soumission des populations.
« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. » Machiavel
Tom est ingénieur, bon niveau de vie, bon niveau d’études. C’est lui qui raconte. A partir d’une situation banale, la voiture et ses dangers potentiels, il nous entraîne dans une spirale infernale de situations, toutes basées sur la peur des gens, qui le pousse (et qui les poussent) à rechercher un maximum de protection de l’état, au prix de la liberté individuelle.
« Quand une information qui induit une peur en toi est répétée à longueur de journée dans les médias, ça doit être un signal pour te dire que quelque chose se trame et que c’est certainement à tes dépens. La meilleure chose à faire est alors de prendre du recul et de te demander ce que ta peur peut apporter au pouvoir en place. »
Ce roman-essai est un magnifique mais terrifiant miroir de notre société et du monde qui nous entoure.
Il aborde le rôle de la mondialisation et ses effets délétères sur les salaires,
les lobbyings, la pseudo écologie bien rentable, les réseaux sociaux et l’asservissement à l’approbation d’autrui.
Ce qui est bien montré aussi, c’est le confort de croire le discours ambiant, celui de la majorité. Ceux qui s’y opposent sont des paranos dont il faut supprimer les discours sur les réseaux sociaux.
C’est aussi, et c’est sans doute ce que j’ai apprécié le plus, une réflexion sur le sens de la vie. Quand on cherche à se protéger de tout, de tous, on ne vit plus.
« Quand on fait la guerre à la mort, on fait la guerre à la vie, car la vie et la mort sont indissociables. Aucune ne peut exister sans l’autre. »
Une anecdote à propos d’Avicenne, médecin et « prince des savants » au 11ème siècle :
« Mais enfin, Avicenne, vous êtes quand même médecin, vous êtes conscients que boire autant, ça va réduire la longueur de votre vie. »
Réponse d’Avicenne :
« Moi, ce qui m’intéresse, ce n’est pas la longueur de la vie. C’est sa largeur. »
Je l’ai trouvé très intéressant aussi, par sa double construction.
L’histoire du personnage englué par le caractère anxiogène de sa vie, qui le pousse à obéir de plus en plus aux diktats de l’état, et la partie réservée à Christos, son ami grec, qui avec le recul, analyse ce qui se passe et tente de sauver son ami du chaos dans lequel il se retrouve.
Un seul bémol : quelques longueurs et par moments, le discours de Christos, un peu prêchi-prêcha : « Ecoutez-moi, braves gens, avant de sombrer ».
Exceptée cette légère réticence, c’est un excellent roman qui suscite les réflexions, l’esprit critique et le recul sur notre environnement social et politique.
Une réussite !
https://commelaplume.blogspot.com/
C’est à travers ce récit inhabituel que Laurent Gounelle brosse le portrait d’une société où la liberté est un concept devenu abstrait. Bien loin de ses romans à la morale positive, nous sommes ici à la frontière entre le manifeste et le récit dystopique. À travers un parallèle habile mais non dissimulé, Laurent Gounelle raconte les années Covid et la privation de certaines libertés. Si dans son texte il est question de la mortalité liée aux voitures et non à une épidémie, le questionnement demeure le même : et si nos dirigeants avaient recours aux techniques de manipulation ?
C’est un livre particulièrement politique pour lequel l’auteur connaît les risques encourus. Il cite Sartre en rappelant qu’à l’écrivain incombe la charge de dévoiler la vérité.
Qualifiez ce texte de ce qu’il vous plaira : d’une prise de conscience, d’une ouverture d’esprit ou d’un avis complotiste, il n’en demeure pas moins fort et déstabilisant. Car si jamais l’envie vous prend de le découvrir, soyez avertis, les techniques de manipulation des foules existent et font peut-être déjà de vous une victime…
@lecturesauhasard
Laurent Gounelle sort de ses sentiers battus pour mettre en exergue l’absurdité des mesures mises en place lors de la crise Covid, l’hypocrisie des hauts placés mais aussi le pouvoir des multinationales et ce, en s’appuyant sur des faits avérés et surtout sur la charte de Biderman, un sociologue qui a décrit point par point comment contrôler les individus.
L’auteur ne reprend pas le virus comme situation, non, il a trouvé une idée de base originale mais dont les parallèles collent parfaitement avec ce que nous avons vécu et qui font d’autant plus ressortir le ridicule de ce que nous avons vécu.
Toutefois, le côté moins amusant c’est que l’on constate à quel point la manipulation de masse fonctionne parfaitement.
Le rapprochement de chacun des critères de la charte de Biderman avec chacune des mesures mises en place par le gouvernement et les multinationales pour parvenir à leurs fins sont édifiants.
Certains prendront peut-être conscience à postériori des manipulations dont nous faisons l’objet au quotidien et dans la situation de crise que nous avons traversé mais ils verront en lisant ce livre à quel point la machine est bien rôdée aussi pour étouffer dans l’œuf ceux qui voient clair dans le jeu des puissants et à quel point les moyens de manœuvre sont limités si ce n’est pas l’ensemble de toute une population qui réagit. Et c’est bien cela le plus terrifiant car à mon avis, jamais l’ensemble d’une population ne réagira de manière unifiée contre cette manipulation ce qui montre que des événements malheureux du passé pourraient tout à fait se reproduire.
Monsieur Gounelle, vous vous excusez en fin de livre de ne pas avoir écrit une de vos histoires positives et feel good habituelles, non il est vrai, mais vous y dénoncer aussi souvent certains travers de notre société ou personnalité. C’est moins gai ici, certes mais vous avez le mérite d’avoir écrit un livre court accessible à tous qui explique de manière simple la manipulation des masses.
Un jour, le Président fait une déclaration fracassante au pays. Il a décidé de partir en guerre contre la mort en s’attaquant à ses principales causes. La première étant les accidents de la route, il décrète, après consultation de son « Conseil de défense », ne plus autoriser que la circulation des nouveaux véhicules robotisés avec assistance à la conduite, les seuls parfaitement sûrs car exempts de toute erreur humaine, et de « confiner » les bagnoles classiques, véritables tombeaux roulants. Les médias s’en mêlent en annonçant 24 heures sur 24 et 7 jours sur sept le nombre de décès de la route avec force reportages bien sanglants à la clé. Tom, jeune ingénieur habitant un immeuble dans une lointaine banlieue, est, comme beaucoup d’autres, touché par la mesure. Ne pouvant plus se déplacer, il doit passer au télé-travail. Il vit la situation comme une privation de liberté qui dure trois longs mois et qui le fait peu à peu sombrer dans la dépression faute de rapports humains. S’ensuit l’obligation du port de la minerve pour le bien de tous bien entendu. Puis le Président passe aux excès de consommation de sucre causant diabète et maladies cardio-vasculaires. Pour mieux lutter, chacun devra se faire implanter une puce sous la peau… Et pendant ce temps, à Athènes, Christos, inquiet pour son ami Tom, décide de lui envoyer un résumé des principales techniques de manipulation mentale et de fabrique du consentement des masses…
« Le réveil » est un court roman en forme de conte philosophique dystopique très différent des habituelles productions littéraires de Laurent Gounelle. Devant le silence et la lâcheté de nombre d’artistes, il a eu le courage et le mérite de vouloir appliquer le célèbre précepte d’Albert Camus : « Les deux charges qui font la grandeur du métier d’écrivain sont le service de la vérité et celui de la liberté ». Il a pris la précaution de ne pas se focaliser sur un certain virus ni sur un certain vaccin. Il a préféré explorer d’autres dérives voisines et a même été un peu plus loin que ce que nous avons vécu : disparition de l’argent liquide, reconnaissance faciale, contrôle social à la chinoise, puçage et fichage généralisé. Tout est sourcé (importante bibliographie en annexe), intelligent, bien observé et même un brin humoristique, tant ces techniques de propagande peuvent avoir aussi bien un côté liberticide et humiliant qu’un aspect irrationnel et ridicule. Ouvrage fort bien écrit, qui se lit en quelques très courtes heures, qui donne à réfléchir et qu’il faut conseiller au plus grand nombre en espérant aider à leur « réveil ».
A lire absolument , un livre à offrir à tout le monde , un livre à se faire offrir , le livre qui doit détrôner tout les autres pour une lecture Urgente , un livre si juste.
Laurent Gounelle est un homme sage , objectif, instruit, curieux .
Je ne veux pas en dire trop car il est question pour chacun de se faire sa propre idée , cependant cette fois c'est Hyper important.
Que cette lecture soit votre priorité, ne la reportez pas c'est maintenant!
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