"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« Guide d'aveugle au chômage depuis qu'Alice a recouvré la vue, Jules s'est reconverti en chien d'assistance pour épileptiques. Il a retrouvé safierté, sa raison de vivre. Il est même tombé amoureux de Victoire, une collègue de travail. Et voilà que, pour une raison aberrante, les pouvoirs publics le condamnent à mort. Alice et moi n'avons pas réussi à protéger notre couple ; il nous reste vingtquatre heures pour sauver notre chien. » Au coeur des tourments amoureux affectant les humains comme les animaux, Didier van Cauwelaert nous entraîne dans un suspense endiablé, où se mêlent l'émotion et l'humour qui ont fait l'immense succès de Jules.
Jules, chien d'aveugle est dans un nouvel univers depuis qu'Alice dont il a été le guide durant des années a retrouvé la vue.
Il est réceptif aux crises d'épilepsie et les " annoncent " aux malades auxquels il est confié.
Mais lorsque Zidal, l"ancien copain d'Alice apprend que Jules est en attente d'euthanasie pour avoir mordu le petit fils de la personne à qui il était confié, celui-ci va faire au plus vite pour comprendre ce qui s'est passé et sauver Jules.
Pourquoi Jules a t-il mordu cet ado ?
C'est une course contre la mort qui s'installe ......
Mais Jules n'a pas dit son dernier mot ......
Qui va t-il à nouveau sauver ?
Une suite du premier roman qui se laisse lire avec plaisir.
Zibal, jeune homme d’affaires, est amoureux d’Alice, une ex-aveugle qui a recouvré la vue.
Jules, leur labrador, est amoureux de Victoire, la chienne de Marjorie, gendarme de la brigade cynophile.
Je sais, ça a l’air embrouillé, mais j’ai eu du mal à m’y retrouver aussi au début.
Bref, tout ce petit monde vit des aventures plutôt tumultueuses.
L’écriture est simple, rapide. C’est mené tambour battant tout ça.
L’intérêt majeur de ce livre est de faire connaître les chiens détecteurs de crise d’épilepsie.
Deux ans après, revoici Jules, ce chien formé pour épauler les aveugles qui m’avait tant amusé et intéressé au cours d’aventures peu ordinaires aux côtés d’Alice, de Zibal et de Fred, tout cela bien raconté par Didier van Cauwelaert que j’ai déjà apprécié dans La femme de nos vies et On dirait nous.
Depuis, les choses ont évolué. Zibal, conseillé habilement par Fred, l’ex-amante d’Alice, est leader sur le marché de la phytothérapie. Hélas, il est en dépôt de bilan amoureux et se console avec Ludivine, sa directrice financière. Alice l’a donc quitté. Elle est partie sauver les éléphants d’Asie, leur apprenant même à peindre !
Le retour de Jules démarre donc très mal car « La pire chose qui puisse arriver à un chien guide, c’est que son aveugle recouvre la vue. » C’est ce qui est arrivé à Alice avant que Jules se sente à nouveau utile auprès des enfants épileptiques.
Nous les retrouvons tous en plein drame puisque Jules « a été recruté par l’ESCAPE, l’École supérieure des chiens d’alerte et de protection pour épileptiques, qui vient de se créer à côté de Nancy. » Hélas, un incident malheureux et, pour l’heure, inexpliqué, vient de faire cataloguer Jules comme chien dangereux et il va être euthanasié : « Un chien estampillé dangereux, vicieux, irrécupérable. Un condamné en instance qu’on n’a le droit d’extraire de sa cellule que pour l’injection fatale. »
Précisons que cette école, Didier van Cauwelaert est en train de la créer depuis la publication du Retour de Jules. Comme dans le premier livre, des faits ou des initiatives paraissant difficilement croyables sont bien réelles comme l’explique l’auteur à la fin de son roman.
Surprises, déceptions, coups de théâtre s’enchaînent sur les traces de Jules qui a trouvé en Victoire, son âme sœur. Cette chienne appartient à Marjorie, une gendarme qui va tout mettre en œuvre pour aider Zibal et Alice à sauver les deux chiens.
C’est souvent rocambolesque, un peu dur à suivre mais c’est Fred qui le dit : « une histoire de fous. » Heureusement, Didier van Cauwelaert écrit bien, sait parfaitement raconter en glissant des informations très intéressantes sur la maltraitance animale, la détection des explosifs par les chiens mais aussi cette boussole intérieure qu’ils possèdent : « Comment expliquer autrement les cas où ils avaient rejoint leur humain dans une nouvelle résidence qu’ils ne connaissaient pas ? »
Chronique illustrée à retrouver sur : http://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/
J’avais beaucoup aimé le précédent, j’étais quasi sûre de passer un moment de lecture agréable avec la suite. C’est avec plaisir que j’ai retrouvé Jules dans ses aventures toutes plus incroyables les unes que les autres, un vrai délice servi par l’écriture et le style reconnaissable de l’auteur dont j’apprécie beaucoup la bibliographie. Ce roman nous fait voyager dans la France entière ce qui ajoute un plaisir supplémentaire à la lecture. Sous des apparences de roman léger c’est un plaidoyer pour la cause animale mais aussi pour le droit aux handicapés. En effet, les animaux comme les chiens ici mais aussi les chats peuvent aider les humains de diverses façons notamment parce qu’ils sentent les crises venir pour les épileptiques, ils ont un pouvoir apaisant et surtout sont empathiques. Nous sommes très en retard en France sur le sujet, on parle que très rarement de chiens d’aveugle et jamais de chiens d’épileptiques. Peu de recherches sont faites dans le domaine et aucune n’est prise au sérieux. On apprend pas mal de choses sur les animaux comme les éléphants que certains exploitent et violentent pour les forcer à peindre afin d’en tirer profit puisque les toiles se vendent chères et sont prisées. J’ai appris que seuls certains chiens arrivent à détecter certaines matières explosives comme le TATP qui est très utilisées par les terroristes. Bref, en plus d’une histoire drôle et sympathique, on apprends et on découvre les capacités incroyables des animaux.
Ici on retrouve Jules qui après avoir été chien d’aveugle est dorénavant chien d’épileptique, il arrive à prévenir et atténuer les crises de son maître. Il tombe amoureux de Victoire une chienne qui sait détecter les explosifs, on va suivre leurs aventures canines. Ce que j’aime chez Didier Van Cauwelaert c’est l’aisance avec laquelle il balade le lecteur entre aventure, science et fantastique, il y a toujours du mystère et une pointe de surnaturel. J’ai préféré le premier tome parce qu’il est à mon sens plus émouvant, plus sensible, mais celui-ci est mieux car plus documenté et riches en information sur les dons des animaux et les recherches en cours sur la question. Et comme je suis persuadée qu’il existe réellement une intelligence animale et des capacités qui nous échappent à nous humains cela m’a beaucoup intéressée. Je comprends que l’auteur ai mis l’accent sur Jules et ses collègues mais du coup les personnages humains ne sont pas très travaillés et on perd en émotion. Les retrouvailles de Jules avec ses anciens maîtres est sympa.
Une lecture qui ne m’a pas laissé de souvenirs impérissables mais qui m’a fait passé deux heures agréables.
VERDICT
Une suite moins réussie que le premier, mais Jules est toujours aussi attachant. Le livre idéal pour décompresser après une semaine de travail. La plume de l’auteur est toujours aussi agréable.
Parfois les apparences sont bien trompeuses. Même chez nos amies les bêtes en l'occurrence ici les chiens.
Dans Jules, Didier Van Cauwelaert nous montrait l'importance des chiens dressés pour aider les aveugles puis des épileptiques. Il récidive dans Le retour de Jules cette fois avec un doublé : deux chiens ! Toujours notre bon Jules mais qui risque sa vie et l'arrivée de sa compagne de route Victoire qui mènera le lecteur vers une autre capacité canine, celle de débusquer le danger du terrorisme.
Le roman est une course effrénée, le lecteur est vite entraîné à coup de pattes par la plume subtile et intelligente de l'auteur. L'histoire a tout pour séduire et faire passer un bon moment de lecture. Entre danger, suspense, amour, réalité même car l'auteur sous ses mots envoie un message assez fort sur le sujet de l'épilepsie. Les chiens en effet peuvent détecter des crises et être parfois bien utiles face à la solution médicamenteuse.
Un roman qui offre des surprises, qui dénonce, qui évoque et qui peut se lire indépendamment du premier opus Jules, datant de 2015 (voir la chronique http://leslecturesdelaeti.eklablog.com/jules-a117375502).
remarque : sur la couverture de Jules, le chien ne paraissait pas être un labrador. Ici dans Le retour de Jules, on peut constater un petit changement dans l'apparence, les oreilles du chien moins grandes. Un peu plus labrador donc !! Un regard aussi qui en dit long... Détresse, gentillesse. Tout pour faire fondre le lecteur.
Une fin par contre un peu trop happy end mais on comprendra que tout doit avoir une fin malgré tout. On ne peut indéfiniment étirer une histoire, faire perdurer des personnages à moins du virer dans un autre genre et là, le genre frôle le réalisme au creux de la fiction et de l'imaginaire de l'auteur.
A découvrir donc !
Après « Jules » voici « Le retour de Jules », les nouvelles aventures de notre labrador préféré. Un roman qui nous rend heureux et qui souffle un vent de fraicheur bienvenu.
On y découvre avec plaisir le projet ESCAPE et les capacités hors du commun de nos compagnons à quatre pattes. J’ai particulièrement apprécié les références scientifiques sur l’intelligence animale comme celle de Rupert Sheldrake (biologiste anglais) que je me suis empressée d’approfondir, ainsi que cette découverte des pachidermes peintres !
Jules est une chien dont le métier initial est guide d’aveugle. Comme tous les chiens, Jules a besoin d’être stimulé et, pour lui, rendre service est le meilleur jeu qu’il soit. Alors, lorsqu’il se retrouve enfermé et prêt à être euthanasié, les instincts reprennent le dessus. Ce roman met en exergue le fait que tout chien agit d’une certaine façon uniquement parce que quelque chose les y oblige (la peur, le danger, une odeur). Dans le cas de Jules c’est son sens du service qui l’a mené à un acte en apparence répréhensible mais dont on trouve, heureusement, l’explication au fil des pages.
Je ne sais pas pourquoi mais je vois davantage Jules comme un labrador noir et non pas sable. Par ailleurs, j’ai apprécié l’apparition de la chienne Victoire, que l’on peut aisément se représenter comme le portrait de la couverture ! Voir Jules inchangé, fidèle à lui même, amoureux, c’est plaisant. Sans oublier les retrouvailles de ses deux maitres, que la vie avait séparé.
J’ai davantage apprécié le premier volet de Jules, où j’ai été plus touchée émotionnellement parlant, où la description du comportement canin est plus présente, plus profonde. Dans « Le retour de Jules » se sont davantage les capacités neurologiques et les facultés exceptionnelles des chiens qui sont mises en avant. L’histoire autour des Hommes est moins prenante à mon goût, les personnages manquant un peu de profondeur (mais après tout n’est-ce pas le chien le centre du récit ? )
Merci à l’auteur pour ce doux moment de tendresse et son travail de recherche sur les chiens guides.
Où l’on retrouve Jules qui, encore une fois, fait des siennes : il a agressé le petit fils d’une vieille dame riche et épileptique et est menacé d’euthanasie.
Je ne vous décrirais pas tous les rebondissements du roman, je vous laisse le plaisir de les découvrir.
L’auteur a le pouvoir de transformer deux chiens en personnages romanesques capables de raison et d’émotions. Et, même si je n’aime pas particulièrement les chiens, je dois avouer que Jules me plait bien.
Encore une fois, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de tous ces personnages, des rebondissements du récit et de l’humour incomparable de l’auteur.
L’auteur fait, de plus, œuvre utile en mettant en lumière l’apport des chiens dans le traitement de l’épilepsie.
L’image que je retiendrai :
Celle de Jules allant se coucher dans le panier de sa belle.
http://alexmotamots.fr/le-retour-de-jules-didier-van-cauwelaert/
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