Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une jeune femme de vingt-cinq ans perd la voix à la suite d'un chagrin d'amour, revient malgré elle chez sa mère, figure fantasque vivant avec un cochon apprivoisé, et découvre ses dons insoupçonnés dans l'art de rendre les gens heureux en cuisinant pour eux des plats médités et préparés comme une prière. Rinco cueille des grenades juchée sur un arbre, visite un champ de navets enfouis sous la neige, et invente pour ses convives des plats uniques qui se préparent et se dégustent dans la lenteur en réveillant leurs émotions enfouies.
Un livre lumineux sur le partage et le don, à savourer comme la cuisine de la jeune Rinco, dont l'épice secrète est l'amour.
Un de ces livres qui se dévore ; au propre comme au figuré.
On se laisse emporter dans ce rapport tout particulier à la cuisine, aux ingrédients et aux plats qui prennent corps en lien avec les convives. Ogawa réussit à nous immerger dans une culture japonaise (d’avant) du rapport aux choses et aux êtres, dans le monde d’aujourd’hui (y compris des ouvertures culinaires internationales).
Cette implication dans la création d’un restaurant qui prend et donne le temps, où on doit se sentir bien, va aussi permettre la résilience à ces histoires d’amour qui finissent mal … ou de ces rapports difficiles entre une mère et sa fille. Un restaurant qui va aussi permettre aux amours de s’épanouir, ou de se retrouver.
C’est sensible, fin, … comme certains plats qu’on aimerait bien gouter dans ce restaurant si singulier.
Le restaurant de l’amour retrouvé d’Ito Ogawa , traduit du japonais par Myriam Dartois-Ako,publié en 2013 aux Editions Philippe Picquier. Le livre a été adapté au cinéma sous le titre Rinco’s Restaurant.
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Un livre agréable à lire, plein de fantaisie, de douceur et d’émotion.
Rinco découvre en rentrant du travail que son petit ami vient de la quitter et de la dépouiller. Elle en perd la voix et décide de retourner dans son village natal où elle n’est pas revenue depuis 10 ans. Rinco y renaît en ouvrant un petit restaurant très original « l’escargot ». Sa passion pour la cuisine et le partage la guérit. Elle parvient à nouer un lien avec sa mère Ruriko, une femme fantasque dont elle ne savait rien .
Quel beau livre, belle écriture toute en délicatesse pour cette histoire originale autour de la cuisine.A découvrir
Les romans japonais sont d’une infinie douceur où la sagesse, l’humilité, la bienveillance sont légende. « Le restaurant de l’amour retrouvé » est tout cela. C’est une histoire de retour, de retrouvaille, d’amour, de gastronomie. Ce roman est une boule de tendresse dans laquelle on se love avec délectation. Mais il y a de la tristesse aussi: une jeune cheffe perd sa voix à cause d’un chagrin d’amour, a tout perdu et doit rentrer dans son village natal auprès d’une mère qu’elle connaît mal au final. Sa seule richesse est son don culinaire, don qui va se révéler être presque magique. Rinco, la cheffe, rend heureux les gens qui dégustent ses plats car elle met un soin des plus précis, des plus personnels à sa cuisine en fonction de la personne. Elle se réalise totalement dans sa cuisine.
Ce roman est un retour aux sources, à toutes les sources: les souvenirs d’enfance, les goûts et les couleurs, les retrouvailles, la découverte d’une mère. Le personnage de cette histoire va se retrouver, se recentrer et surtout va se réaliser à travers ses créations culinaires. Tout est doux, lent, propice aux jolies promesses tenues. C’est poétique, intimiste, tendre. C’est un appel à l’amour, à l’attention porté aux autres. Refermer « Le restaurant de l’amour retrouvé », c’est vouloir aller se consoler avec un plat de Rinco concocté rien que pour soi, avec minutie, croyance, sincérité.
C'est avec ce livre que j'ai découvert Ito Ogawa, j'ai été très touchée par l'extraordinaire sensibilité de cette écriture, la poésie qui en émane. j'ai découvert cette relation très intime avec la nature et avec la nourriture. A lire absolument.
Malgré un titre à l'eau de rose, ce roman plein de poésie et de justesse est un hymne à la renaissance, aux plaisirs des petits riens, tout ça sur fond d'odeurs et de saveurs alléchantes. on en ressort le sourire aux lèvres et l'envie de vivre chaque chose intensément !
lorsqu'on m'a conseillé ce livre, à l'occasion d'une rencontre dans un club de lecture, j'étais sceptique. Un roman au Japon, écrit par un japonais voilà qui allait se traîner en longueur (oui je sais c'est sans doute un cliché mais mes précédentes expériences ne m'ont pas convaincue).
Bref je l'ai pris pour essayer de le lire.
Et bien je n'ai pas essayé je l'ai lu en entier et j'y ai pris un réel plaisir. Impatiente j'étais de retrouver mon livre, chagrinée chaque fois que je devais le laisser.
Alors laisser vous embarquer dans la belle histoire de Rinco, cuisinière hors-pair. D'une déception amoureuse elle fera un tremplin pour la suite de sa vie. Sans doute, comme moi, vous en voudrez à sa mère, vous trouverez admirable et ambigüe sa relation avec Kuma mais vous serez sous le charme et vous vous laisserez porter par cette belle histoire.
un seul bémol les descriptions parfois trop longue de la confection des repas. Ca ajoute du texte sans rien apporter à l'histoire mais cela ne doit en rien vous décourager de lire ce superbe livre.
Un roman facile à lire, simple ; de quoi passer un bon moment.
On y retrouve le pouvoir des aliments, de la cuisine, qui délient les mots, les maux, les émotions... Et puis le retour à la simplicité des petites choses de la vie, à l'entraide, à la discrétion.
Et on se rend compte de la mauvaise communication familiale, des secrets, de la pudeur...
Ah, la littérature japonaise...
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