"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sumire est passionnée par les oiseaux. Quand elle trouve un oeuf tombé du nid, elle le met à couver et offre l'oisillon à sa petite-fille Hibari, en lui expliquant qu'il est le ruban les reliant à jamais. Mais un jour l'oiseau s'enfuit de sa cage, apportant joie et réconfort partout où il passe.
Sumire est passionnée par les oiseaux au point de devenir une mère pour l'un d'eux, transmettant cette passion à sa petite fille Hibari. Lorsque l'oiseau apprivoisé s'enfuit, il reste entre elles un lien indéfectible et une connexion à la vie qui ne s'oublie jamais...
L'oiseau est le fil conducteur de ce roman, libre et volatile comme l'air, incarnant les souffrances et les aspirations des hommes. Il apporte une touche de poésie, de douceur, et de réconfort à travers ses envolées pérégrines. Je me suis attachée à l'excentricité de Sumire et à la fraîcheur d'Hibari, si empathique et pure. Elles m'ont transportée dans un rêve éveillé où tout semble possible.
J'ai été touchée par leur relation intergénérationnelle, empreinte de charme, de simplicité, et de mystère. Le thème du deuil est très présent dans ce roman, mais il ne renonce jamais à la lumière, véhiculée par une véritable sagesse.
L'écriture est délicate et sensible, nous faisant voyager à travers un éventail d'émotions. Les pensées s'envolent et s'emmêlent, laissant un goût de décantation et un subtil parfum de connexion et d'éternité.
Un très joli roman où un oiseau apprivoisé fait office de lien entre des personnages qui n'en ont aucun en apparence. Ou comment un animal peut changer votre vie et votre perspective sur le monde. Je recommande pour sa poésie, sa tendresse et le brin d'excentricité caractéristique de l'autrice qui fait sa marque et donne envie de découvrir toujours plus de ses écrits.
Encore un autre petit bijou de délicatesse et de poésie d'Ito Ogawa.
Chacun de ses livres a un univers différent, mais je suis touchée en plein coeur à chaque fois.
OGAWA Ito est une auteure de livres pour enfants très connue au Japon. Ceci explique peut-être la douceur, la tendresse de son écriture.
Une grand-mère, ancienne chanteuse d’opéra, passe ses journées assise devant la fenêtre de sa chambre à observer les oiseaux nichant dans un arbre tout proche. Un jour, elle fait découvrir à sa petite fille qu’elle a mis à couver à l’intérieur de son chignon 3 oeufs tombés d’un nid. Avec grand soin et patiente, elles vont s’en occuper jusqu’à ce qu’enfin un oisillon naisse.
L’oiseau est une perruche à la huppe et au plumage jaune vif. Le fait d’avoir fait quelque chose en commun a profondément rapprocher la petite fille de sa grand-mère. D’ailleurs, cette dernière a nommé l’oiseau Ruban, afin de symboliser le lien qui les unit maintenant toutes les deux.
Ruban s’envolera un beau jour, disparaissant de leur vie. Mais le lecteur suit les aventures de ce petit oiseau qui, de maître en maître, d’appartement en refuge pour oiseaux, rencontrera des humains plus ou moins heureux dans leurs histoires personnelles.
Ruban apportera à chacun d’eux la flamboyance de son plumage mettant ainsi un peu de couleur dans la vie de tous les jours.
Le Ruban de Ito Ogawa, premier livre d'une auteure japonaise que je lis,
une superbe découverte - lu en octobre 2017.
Sumire adore les oiseaux, la première phrase de cette histoire m'a déjà fait fondre, les oiseaux, je les aime autant que Sumire et Hibari (Sumire veut dire Violette et Hibari veut dire Hirondelle), Sumire la grand-mère et sa petite-fille Hibari. Nous sommes transportés dans un monde de douceurs, mais aussi de chagrins, nous voyageons au Japon, mais aussi à Berlin au temps maudit de la construction de ce mur de la honte. Tout cela grâce à un petit oiseau prénommé Ruban qui a eu le bonheur d'être couvé dans le chignon de Sumire et d'éclore dans la petite main d'Hibari alors écolière.
Ruban, une belle perruche calopsitte, un jour prend son envol, et cause un chagrin immense à Sumire et Hibari, mais il va semer la joie à gauche et à droite, comme un long ruban sans fin, tissé de fils de bonheur. C'est une histoire touchante, tout en douceur, un livre qui nous enchante et nous apporte de belles émotions dans ce monde pas trop gai.
Je n'en dirai pas plus, lisez les critiques de mes prédécesseurs, elles sont très bonnes. Merci aussi à Krout qui m'a suggéré un jour de lire ce livre
J'avais beaucoup aimé le précédent livre de l'auteur et ai été ravie par Le Ruban. Ito Ogawa possède un don incroyable pour décrire les choses de la vie d'une manière très élégante et poétique.
Pour avoir un aperçu du livre : https://lasoifdelireblog.wordpress.com/2016/03/26/le-ruban-dogawa-ito/
Ruban, c'est l'oiseau recueilli par Sumire et Hibari, qui disparaît un jour et croise sur son chemin d'autres personnages aux histoires singulières que l'on découvre avec lui.
L'idée est intéressante, et la plume de l'auteur porte très bien le roman, mais j'ai préféré son oeuvre précédente, Le restaurant de l'amour retrouvé, qui s'attachait à développer l'histoire d'une protagoniste et de sa mère en particulier. Ici, j'ai eu le sentiment parfois que l'on s'éparpillait. Mais la lecture demeure agréable.
Ma chronique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/12/le-ruban-ito-ogawa.html
Ruban, c’est le nom d’un petit oiseau aux bajoues orangées et à la tête bordée d’une plume solitaire à la manière des chignons des samouraïs d’autrefois, qu’une vieille dame aux manières élégantes et surannées, Sumire, et sa petite-fille Hibari, jeune écolière, accueillent dans la maison familiale. Couvé, nourri et élevé, ce nouveau venu concentre toute l’attention des deux personnages et rythme leur quotidien. Entre apprentissage de tours, moments de liberté en dehors de la cage et parties de cache-cache, les journées s’égrènent harmonieusement. Partageant un secret commun, les liens se fortifient entre nos deux héroïnes, jusqu’au jour où Ruban s’échappe pour ne plus revenir, accablant de chagrin Sumire. C’est ainsi que notre jeune protégé vole d’une personne à une autre, essaimant joie de vivre et apaisement. L’oiseau, témoin de profondes nostalgies, d’infinis chagrins et de grands désenchantements, rencontrera sur son chemin une jeune femme en deuil, un jeune travesti du nom de Tori au mal-être apparent, un homme se remémorant son premier amour dans un bar, ou encore maître Mihoko, une illustratrice qui sait ses jours comptés, et son amie de toujours, Fû, qui veille sur elle… autant de destinées contrariées que va adoucir Ruban.
Dans ce roman, Ito Ogawa aborde des sujets graves et esquisse des problématiques douloureuses de l’existence, tout en les colorant d’espoir. Roman des possibles, ce livre lumineux, tout de douceur, de fantaisie et de poésie, célèbre le retour à soi.
Après « le restaurant de l’amour retrouvé », ce nouvel opus m’a profondément séduite par la douceur et la poésie qui s’en dégage.
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