Quatre personnages sont convoqués par un rayon de soleil qui rentre à certaines heures dans la médiathèque de Belvais. Il désigne un livre du "rayon du bas", celui des X, Y, Z où il y a tant de découvertes à faire...
Les chevaux de trait, la cuisine picarde, le haïku sont quelques-uns des ingrédients de ce livre dont le véritable protagoniste est le livre papier.
Dans la ville fictive de Belvais (sœur jumelle de Beauvais, où vivent les auteures), les destins de Claudine, Patrick, Viviane et Bertrand se font et se défont, se croisent et s’entremêlent dans la section adultes de la médiathèque municipale, autour du rayon du bas de la dernière travée…
Ce récit original est parsemé de haïkus (petits poèmes d’origine japonaise, traduisant en mots l’ici et maintenant, concept cher à l’esprit asiatique). Techniquement, ce n’est donc pas, à proprement parler, un roman, mais un haïbun (« récit ponctué de haïkus »).
Sur fond de résistance du livre « papier », menacé d’extinction par le livre numérique et de lutte des « petits » libraires pour leur survie, l’histoire aborde, par le biais de la lecture, les thèmes de la rencontre et des échanges et surtout traite des sujets minuscules du quotidien, ceux auxquels l’on n’apporte aucune attention, qui pour nous, font partie du décor, ceux qui constituent les petits riens de l’existence et qui, pourtant, rendent la vie si intense et si riche…
L’écriture est simple, franche, naturelle. Le livre se dévore et galvanise, comme un bon petit déjeuner.
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