"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Barcelone, 1957.
La sonnette tinte sur le seuil de la librairie Sempere. Le client s'approche de Daniel en boitant. L'objet de sa visite ? Un magnifique exemplaire du Comte de Monte-Cristo... Qu'il laisse à l'attention de Fermín, en congé, accompagné d'un curieux message du passé...
C'étaient les heures noires du franquisme : à la prison de Monjuïc, parmi les damnés du régime, Fermín portait le numéro 13.
Les fantômes refont surface. Dans l'ombre, le Cimetière des Livres oubliés cache toujours son secret...
Fermin est le héros de ce livre. Il a vécu la dictature de Franco et s'est retrouvé emprisonné dans une forteresse espagnole. Il y a fait la connaissance de personnages singuliers : assassins, écrivains ou médecins qui n'avaient pas toujours des raisons valables d'être là. Fermin réussit à s'évader mais non sans avoir promis à un ami rencontré en prison de protéger une femme et son enfant, Daniel. Cet enfant va grandir et devenir l'ami de Fermin, sans connaître l'histoire de celui-ci. le passé va pourtant refaire surface et Fermin se voit dans l'obligation de dire la vérité à Daniel sur sa propre histoire mais aussi sur la mort de la mère de Daniel.
J'ai été surprise par la fin et suis restée sur ma faim... Je suppose qu'on trouve les réponses en suspens en lisant les autres romans.
Barcelone, décembre 1957. Depuis que son père a installé une crèche dans la vitrine de la librairie, Daniel Sempere voit affluer les clients en quête d’un livre à offrir. Mais parmi eux s’est faufilé un personnage inquiétant, un boiteux à la voix rauque qui achète une édition rare et chère du Comte de Monte Cristo et le laisse à l’intention de Fermin. Enigmatique, la dédicace qu’il a écrit sur la page de garde plonge Fermin dans un passé qu’il a tout fait pour oublier. Daniel se faisant pressant, il se laisse aller aux confidences et se replonge dans les souvenirs de l’année 1939. Il était alors prisonnier à Monjuïc et partageait le triste sort des ennemis du régime franquiste.
L’ombre de la Guerre civile, des livres, un écrivain maudit, un tortionnaire, une évasion et le cimetière des livres oubliés qui n’a pas encore dévoilé tous ses secrets…D’autres secrets, ceux de Fermin et ceux autour de la mère de Daniel. Des mystères sont révélés, d’autres s’épaississent…Le prisonnier du ciel bien qu’ancré dans l’univers baroque de Carlos Ruiz Zafon, apparaît comme un livre de transition. Si on y retrouve la même atmosphère gothique, le même humour, celui dont on se sert pour le pas pleurer, il n’a pas la force de L’ombre du vent. On y croise avec plaisir les personnages que l’on aime (et d’autres détestables) mais on devine qu’ils n’ont pas encore tout dit.
Hommage appuyé au Comte de Monte-Cristo, Le prisonnier du ciel oscille entre les horreurs de la guerre à la prison de Monjuïch et la douceur de vivre de la librairie Sempere & fils. On a hâte de lire la suite de cette magnifique œuvre romanesque qui se termine avec Le labyrinthe des esprits. A suivre.
“Il arrive qu’on se fatigue de fuir, (...)
Le monde est très petit quand on ne sait où aller.” page 116
A Marrakech, dans un Riad, au calme, affalée dans un énorme sofa mielleux euh... moelleux, je plonge dans un roman passionnant, encore un, de mon auteur espagnol préféré
#CarlosRuizZafon
le genre de livre qu’on ne lache pas, même une balade dans le Souk de la Médina ne fait pas le poids
Lisez les autres sublimes histoires de ce génial conteur !
intrigues dans les années 50 à Barcelone.... dans la trilogie “Le cimetière des livres oubliés” : “L”Ombre du vent” s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires dans le monde! mon préféré également. mais le dernier est très drôle (voir mon post il y a qq semaines) labyrinthe de lieux mystérieux, personnages décalés, attachants, doués....
C’est tellement bien écrit.... #poesie
à retrouver en couleurs sur mon INSTAGRAM EMMANUELLEM06
Ce livre est le 3 eme du cycle le cimetière des livres oubliés , parait il qu'on peut les lire dans n'importe quel ordre , j'ai commencé par celui ci est je pense que je n'aurai pas dut les personnages se connaissent deja et moi pas ... j'ai eut dut coup un peu de mal a intégrer l'histoire a ce propos histoire qui ne m'a pas absorbé certes le cote univers baroque des années 50 peuvent plaire, les paysages et passage du lieu qu'est l’Espagne , les retours en arrière ...Pour ma part j'ai trouvé que ce livre faisait très brouillon et ressemblait plus a une nouvelle (cote positif il est court), en plus la fin nous laisse supposer une suite ... c'est le deuxième livre que je lis ou on fait référence au livre le comte de Monte Cristo alors qu'a chaque fois on est très très loin de celui ci ... N'ais je pas apprécié ce livre parce que j'ai lu le dernier tome avant les autres ? Peut etre... ou pas ... je m'attaque ou précédent qui parait il au vu des critiques serait meilleur ... a suivre
Encore une fois, je ne suis pas déçu ! Et en plus, c’est le troisième livre de la série « Le Cimetière des Livres oubliés » comme quoi, il peut y avoir des suites et exceller dans ce domaine …
On replonge dans les années 1950 avec nos personnages du premier livre : Daniel, son père, Fermìn, Béa, etc.
Cependant, cette fois, c’est de Fermìn surtout et de Daniel dont nous allons découvrir le passé…
L’auteur nous emmène dans des passages de l’Histoire, pas très reluisants… Mais nous découvrons beaucoup de l’Histoire de Barcelone, grâce à cette série qu’est « Le Cimetière des Livres oubliés ».
Montjuïc, une prison aux alentours de Barcelone qui détient tous les « Rouges » de Barcelone. Fermìn en fait partit et va y vivre l’enfer.
De fil en aiguille, il nouera des liens d’amitiés avec Solgado, David Martìn et d’autres…
Encore une belle découverte, où le rythme ne s’essouffle jamais … Pas de temps mort, que de bon mouvements et enchainements de la part de l’auteur.
Ce que j’apprécie chez cet auteur, c’est bien sûr la découverte de l’Histoire, mais également le fait qu’il aborde des thèmes de notre vie comme la combativité, l’amour, la folie, les liens « le monde est petit », etc.
Je vous invite sérieusement à découvrir cette série qui n’est pas fini, puisque Carlos Ruiz Zafòn publiera le prochain volet (quatrième) en version espagnol, en novembre 2016.
Il y a quelques années, j’ai découvert « L’ombre du vent » qui est tout de suite entré dans la liste de mes romans préférés. J’avais été envoûté par l’ambiance créée par l’auteur, l’énigme mystérieuse et les personnages fascinants. Je n’avais pourtant pas fait le pas de lire le deuxième volume « Le jeu de l’ange », parce que j’avais plus ou moins compris que c’était le même roman avec des protagonistes différents. Je préférais rester sur ma première très bonne impression. Mais lorsque j’ai vu arriver dans les sorties de livres, le troisième tome, suite du premier, avec le même casting, je n’ai pas hésité une seconde. Je me faisais une joie de replonger dans les rues de Barcelone avec eux.
Carlos Ruiz Zafon n’a rien perdu de sa superbe. Sa plume est toujours aussi belle et poétique. Il a toujours gardé ses talents de conteur et la lecture est entraînante. Très rapidement, il réinstaure l’univers baroque de l’Espagne des années 50, qui m’avait beaucoup plu dans « L’ombre du vent » et qui fait de cette ville une actrice à part entière de ses romans. J’ai eu plaisir à retrouver Daniel et surtout Fermin, qui se retrouve au centre de l’intrigue.
Par contre, j’ai trouvé cette lecture un peu courte. Cette aventure est pour moi moins aboutie que la précédente, comme s’il manquait une moitié de livre (qui sera surement dans le prochain tome…). En étant plus bref, le contenu devient moins profond et les personnages moins creusés. Je suis donc resté un peu sur ma faim. De plus, j’ai trouvé le récit moins original puisqu’une grande part de l’histoire reprend, sans se cacher, les éléments du scénario du « Comte de Monte-Cristo » d’Alexandre Dumas.
Mais ne vous scandalisez pas de cet avis qui paraît un brin sévère. Comme d’habitude, j’ai pris un grand plaisir à lire un nouveau Ruiz Zafon. Sa recette est toujours au point, même si celui-ci n’est pas au niveau de « L’ombre du vent » (est-ce vraiment possible ?) ou de « Marina ». L’intégration de nouveaux personnages m’a même donné envie de me lancer dans « Le jeu de l’Ange » pour connaître tous les tenants et les aboutissants du cimetière des livres oubliés. A suivre…
Je termine ce troisième volet de la série "Le cimetière des livres oubliés" avec le même émerveillement et l'impatience de devoir attendre le quatrième et tout dernier volume que l'auteur est encore en train d'écrire. Bien sûr, il tient à garder secrets l'intrigue et le titre mais il promet que ce sera le meilleur de la série et que de nombreuses zones d'ombres y seront éclaircies, ce que fait déjà "Le prisonnier du ciel", enfin peut-être...
Cette vidéo-interview de Carlos Ruyz Zafon ne manquera pas, j'en suis certaine, de vous convaincre de vous lancer dans la lecture de ce cycle de romans qui peuvent être lus dans n'importe quel ordre puisque chaque récit est indépendant. Mais les histoires s'entrecroisent et on y retrouve les mêmes personnages, tous étant liés entre eux.
Toutefois, pour une meilleure compréhension, je conseillerais de ne pas laisser passer trop de temps entre chaque lecture. Bien que chronologiquement, le second "Le jeu de l'Ange" se situe en premier, il me semble que les aborder dans l'ordre est plus judicieux (pas de crainte, notre cerveau fait le nécessaire) et le troisième volume n'en est que plus déroutant...:-)
Bon lecture !
La suite de l'Ombre du vent, l'intrigue avance… J'ai hâte que Carlos termine l'écriture du quatrième tome. Lu en une journée et je ne le regrette pas.
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