"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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Mais que suis-je donc allée faire dans cette galère, moi qui ne comprends pas grand chose à la physique quantique ?
Je connais Michel Rio au travers de "Faux pas" et de "Manhattan terminus" que j'avais beaucoup appréciés. J'ai été totalement déconcertée par celui-ci et surtout mise abruptement en face des limites de ma compréhension.
Bien sûr, il y a une histoire. La première partie du roman décrit la superbe propriété qu’une star vieillissante du cinéma américain, Dan Harrison, possède au bord de la mer et dans laquelle s’introduit un matin l’écrivain Jérôme Avalon. Tous deux font connaissance et, quand ils ne contemplent pas la mer et la jeune femme qui, matin et soir, s’y baigne, ils se lancent dans de grandes conversations
Et c'est justement ce dialogue, entre des personnages qui possèdent un savoir scientifique dont je suis dépourvue, qui m'a posé problème ;-)
La seconde partie raconte le tournage d’une séquence du film qu’un an plus tard, Harrison est en train de réaliser et qui relate sa rencontre avec Avalon et dans lequel il joue son propre rôle.
C'est la question de la mort qui est posée dans ce livre et plus précisément de la pérennité de la conscience même sous une autre forme, ou au contraire de son entière disparition. L'écrivain et l'acteur s'engagent dans une joute verbale où les deux personnages mobilisent toute une panoplie de savoirs, scientifique et philosophique (malheureusement un peu au-delà de mon entendement). Ah, j'ai appris plein de mots :-) que je vais difficilement pouvoir replacer mais j'ai la nette impression d'avoir raté quelque chose...
La dernière partie est plus accessible. Harrison tourne son film qu'il présente comme une "fin de parcours". Une histoire pour découvrir la meilleure attitude devant
"l'impasse de la mort", et pour apprendre à "chuter une bonne fois pour toutes". Il y trouvera une réponse que le savoir ne lui a pas apportée : qu' [il est faux de prétendre que l’amour est plus fort que la mort[...] mais l’amour est plus fort que la peur. [...] Je sens la mort qui vient, je te regarde [Eve] et je n’ai pas peur].
Bref :-) il s'agit là plus d'un essai que d'une fiction, recourant à un vocabulaire très abstrait, une syntaxe complexe, qui exige une lecture lente, répétée, avec de nombreux retours en arrière. Michel Rio, pouvant être taxé de "pédantisme et d'immodestie" (ce n'est pas moi qui le dis) est tout le contraire d'un Jean-Claude Ameisen. Son livre est totalement inadapté à un grand public et il n'en a cure ; pour lui, "il y aurait un mauvais et un bon lecteur, celui-ci se démarquant de celui-là par sa capacité à réaliser une certaine assimilation de ce savoir".
Bon, je me le tiens pour dit.
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