"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les nouvelles du recueil qui composent « Le Pleur des Sakuras » sont, pour l'auteur, intimement liées. Beaucoup d'entre elles ne parlent que des rapports d'écrasement au sein des couples (et plus largement sans doute l'idée que tous les rapports humains sont des rapports de domination). Le ton est donné dès la nouvelle qui ouvre le recueil, un sumotori et une ballerine filent le parfait amour jusqu'à ce qu'elle lui demande l'impossible... Un homme frappe ses espoirs avec un marteau afin de leur donner une courbure inédite, mais la ville qu'il compte quitter ne l'entend pas de cette oreille. Un autre, profitant du sommeil de sa compagne, tente de réparer leur histoire d'amour dans un café, mais se trouve démuni une fois l'histoire démontée devant lui. La beauté est une mécanique de précision difficile à remonter. Le nombre pi, ayant revêtu ses beaux habits de chiffre grec, perce par erreur une bulle de savon dont la sphère parfaite incarne pourtant sa propre perfection. Dans une jungle tropicale, un voyageur descend du bus pour une halte déjeuner, et aperçoit un autre luimême à sa place dans le véhicule qui repart sous ses yeux, en l'oubliant sur place. Avec ces histoires où le fantastique se mêle à la vie ordinaire, Maxime Bolasell interroge notre rapport au monde avec une drôlerie inquiétante et poétique. Keith Richards ne disait-il pas, « qu'il avait mis du temps à réaliser qu'il composait toujours la même chanson ».
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