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Et toutes les voix qui étaient accourues à un certain moment pour nous intimer l'ordre de chanter, de continuer, perdent leurs accents désespérés, et tous les sons se résument désormais au pas de quelqu'un qui vient, plein d'assurance, certifier notre mort. Il approche. L'immense palais s'évanouit devant un hystérique roulement de cils. II approche. Les innombrables angoisses sont levées devant l'étendue fixe où il se précipite déjà. (...) L'homme arrive. Et le pur, le pauvre, le héros n'est plus dès lors qu'un détritus qui a gardé l'empreinte de ceux qui l'ont piétiné. » Dans cette campagne cubaine écrasée par le soleil, la misère noire et une dictature qui vit ses derniers moments, on ne peut qu'espérer devenir fou, ou mourir et rejoindre le « palais des très blanches mouffettes ». Mais existe-t-il vraiment un hâvre de paix pour les damnés de cette terre ?
Le Palais des très blanches mouffettes est le second volet d'une pentagonie qui compte les romans : Célestino avant l'aube, Encore une Ibis la mer, La Couleur de l'été et L'Assaut.
Traduction de l'espagnol (Cuba) et postface par Didier Coste
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