Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Le nazisme comme religion

Couverture du livre « Le nazisme comme religion » de Kathleen Harvill-Burton aux éditions Presses De L'universite De Laval
Résumé:

En 1920, le Parti nazi déclare son adhésion au christianisme positif dans son programme politique.
D'une perspective religieuse, une analyse des ouvrages d'Adolf Hitler et d'Alfred Rosenberg nous conduit à une explication de ce "christianisme positif" et nous étonne dans les répercussions de... Voir plus

En 1920, le Parti nazi déclare son adhésion au christianisme positif dans son programme politique.
D'une perspective religieuse, une analyse des ouvrages d'Adolf Hitler et d'Alfred Rosenberg nous conduit à une explication de ce "christianisme positif" et nous étonne dans les répercussions de son application. L'hypothèse est la suivante : le nazisme comportait un objectif religieux, qui était de faire disparaître le christianisme traditionnel pour le remplacer par une vision nazie du "christianisme positif".
Le livre présente la lutte antinazie de deux théologiens germanophones, Paul Tillich et Kart Barth. Tillich voit dans le nazisme une illustration de sa théorie du démonique. Le point de vue théologique christocentrique de Barth suscite une résistance au sein des Églises protestantes allemandes et la naissance de l'Église confessante. En France, la résistance spirituelle est illustrée par deux théologiens jésuites, les pères Pierre Chaillet et Gaston Fessard.
L'action de ces deux témoins prend un caractère prophétique au sein d'une Église qui n'a pas encore pris conscience des implications perverses de l'idéologie nazie. Pierre Chaillet organise la résistance spirituelle en fondant un journal clandestin et ?cuménique, le Témoignage chrétien. Gaston Fessard est l'auteur du premier exemplaire, " France, prends garde de perdre ton âme ". De plus, il conteste l'obligation d'une obéissance au gouvernement de Vichy en élaborant sa théorie du "prince esclave".
En projetant ainsi quelque lumière sur une période particulièrement trouble du siècle dernier, ce livre montre comment politique et religion peuvent être parfois enchevêtrées et quelle lucidité (prophétique et théologique) est requise pour y voir clair et pour prendre les décisions et les engagements qui s'imposent.

Donner votre avis

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.