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Depuis quelques années, Vuillemin réalise l'éditorial en dessin de DBD, les dossiers de la bande des sinée, le magazine le plus vendu des spécialisés BD.
Chaque mois, en fonction de l'actualité, Vuillemin massacre gentiment une star du 9e art. Tout le monde y passe, Astérix, Titeuf, Ric Hochet, Blake et Mortimer, Spirou, Tintin, et tous les autres c'est une démonstration infaillible du pinceau trempé dans l'acide d'un des plus grands talents du dessin d'humour.
En plus de 100 portraits, Vuillemin se paye le monde magique de la bande dessinée.
Indispensable à tout amateur digne de ce nom.
Le magazine dBD existe depuis dix ans. Il parle de bande dessinée et Vuillemin y dessine sa vision de la BD. Ce livre regroupe ses dessins, une compilation quoi.
Vuillemin, c'est l'opposé d'Hergé, lui, c'est comme Reiser et d'autres, la ligne crade, c'est lui-même qui s'est défini ainsi. Tous les dessinateurs, scénaristes du moment en prennent pour leur grade. Il vaut mieux connaître un peu la bande dessinée pour apprécier les dessins de Vuillemin, car ils y font référence. Il est vache, méchant, sale, scatologique, mais il a une excuse, il a dessiné dans L'écho des savanes et Hara-kiri entre autres. En 1995, Vuillemin obtient le Grand Prix du festival d'Angoulème et en 2015, il rejoint Charlie Hebdo.
A la lecture de de recueil, vous rirez, sourirez, comprendrez ou pas la vacherie. Personnellement, ce n'est pas le dessin dont je suis le plus fan, mais ce que j'aime bien c'est que Vuillemin ne respecte rien ni personne. Ni les gros vendeurs de BD (Zep et son Titeuf, ni Lucky Luke ou Tintin), ni ceux qui représentent une BD différente comme Tardi ou Hugo Pratt. Il est moins méchant avec certains auteurs qu'avec d'autres, mais j'imagine qu'il a comme tout le monde ses préférences ou qu'il suit le fameux adage : "Qui aime bien châtie bien."
Toujours est-il que si vous aimez la bande dessinée et que vous aimez les vacheries et l'humour de Vuillemin, ce recueil est pour vous. De la pure régression, de l'humour au ras des pâquerettes, "C'est bon de rire, parfois", comme disaient Les Nuls.
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