Une fiction historique glaçante et inoubliable, aux confins de l’Antarctique
«Ce livre est la biographie de ma culture ; autrement dit, c'est ma propre biographie» : ainsi le romancier mexicain Carlos Fuentes définit-il Le Miroir enterré. Au départ, il s'agissait du texte d'une longue série d'émissions télévisées pour la B.B.C. ; c'est pourquoi le livre fut écrit initialement en anglais.Le Miroir enterré brosse l'histoire de l'Espagne et de l'Amérique hispanique des origines à nos jours. Le titre manifeste d'emblée l'orientation (le sens) de cette vaste fresque : la quête, l'exploration, l'archéologie de l'identité. Une succession vertigineuse de strates : d'un côté, l'Espagne et ses passés multiples, ses racines ibères, carthaginoises, romaines, wisigothes, arabes et juives ; de l'autre, l'Amérique précolombienne, une constellation de civilisations qui se résument d'un mot : l'altérité. L'Espagne avait d'abord appris à vivre avec l'Autre sur son sol ; les découvertes de la Renaissance allaient lui lancer un nouveau défi, plus radical encore. C'est aussi le défi relevé par Fuentes : dénouer l'écheveau, rendre à César - et à Brutus - ce qui leur revient. À la lumière de cette longue et fabuleuse expédition, l'histoire tourmentée, douloureuse, de l'Espagne et de l'Amérique latine au XX? siècle n'apparaît plus comme une malédiction : elle devient plus lisible, comme un palimpseste sous le grimoire.
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