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Acheter, vendre, consommer est sans doute la plus grande banalité de nos sociétés occidentales. L'habitude est tellement une seconde nature, que peu s'aperçoivent d'un processus qui marche mal. Nous voulons ici prendre conscience de paradoxes inouïs mais occultés qui rendent la vente schizophrène. - Le vendeur finalise tous les efforts en travaux, créativité et investissement de toute une chaîne d'acteurs qui attendent de la vente la récompense légitime de leur engagement dans le produit ou le service. Or le vendeur de détail est le plus mal formé et le plus mal déconsidéré de tous les acteurs économiques. - La vente est le coeur de la guerre économique. Le paradigme de la vente c'est l'agressivité sur le marché, le combat des battants, la lutte les yeux rivés sur le tiroir-caisse et le nez dans le guidon du chiffre d'affaires. Or il est patent que la vente est d'abord une relation entre le vendeur et le client. - Nous fêtons le 40e anniversaire de la grande contestation de la société de consommation qui prétendrait à tort produire du bonheur par l'avoir plus en négligeant l'être. Du coup la vente ne peut pas être une tâche culturellement noble.
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