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Le marquis des Saffras

Couverture du livre « Le marquis des Saffras » de Jules De La Madelène aux éditions Marivole
  • Date de parution :
  • Editeur : Marivole
  • EAN : 9782365750264
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le Marquis des Saffras, oeuvre évocatrice du Comtat Venaissin au milieu du XIXe siècle, est une peinture sans exagération et sans outrance du cadre provençal et de la réalité de l'époque. Les paysans dont ce magnifique roman fait l'histoire sont ces robustes et lestes hommes du Midi, bruyants,... Voir plus

Le Marquis des Saffras, oeuvre évocatrice du Comtat Venaissin au milieu du XIXe siècle, est une peinture sans exagération et sans outrance du cadre provençal et de la réalité de l'époque. Les paysans dont ce magnifique roman fait l'histoire sont ces robustes et lestes hommes du Midi, bruyants, exubérants, ivres de leur force, capables de tout dans un moment donné, et dont la gaieté et la truculence donnent du rythme à l'ouvrage. Ce roman raconte, sur fond d'une Provence riante, l'histoire du paysan Espérit, qui désire plus que tout monter dans son village une tragédie de Voltaire. Jules de la Madelène fait vivre tels qu'ils sont ces enfants gâtés du soleil et souvent terribles ; non pas seulement dans leur vie domestique et de foyer, mais dans leur vie collective, leur vie d'assemblée, d'émeute, de farandoles et de batailles, car le plein air, la place publique, sont pour eux bien plus le foyer que le coin du feu de la maison... " En 1844 (c'est ainsi que s'ouvre le roman du Marquis des Saffras), pour la Saint-Quinid, fête de leur paroisse, les paysans de Montalric donnèrent une grande représentation de La Mort de César. Depuis quelques années on s'était mis à jouer des tragédies dans nos villages du Comtat. Pour les fêtes votives on montait les pièces de Racine et de Voltaire : Zaïre, Athalie, Brutus et César, - César, Brutus, Athalie, Zaïre - on ne sortait pas de là à Monteou, comme à Saint-Didier, à Sarriano comme à Méthamis et à Beaume-de-Venise. Entre toutes ces bourgades, c'était une lutte ardente, une émulation sans égale pour bien faire et se surpasser. Les vieilles jalousies de village étaient transformées. On était en rivalité de tragédies, et dans ces luttes pacifiques on apportait la même passion que dans ces rixes terribles où, vingt ans auparavant, des villages entiers venaient offrir la bataille aux villages ennemis. "

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