Vous aimez les polars ? Alors venez par ici : choisissez, lisez et chroniquez !
Le petit bourg de Castellaccio, dans la région du Cilento, au sud de l'Italie, abrite un très vieux saule. À la fin de l'été 1985, on a retrouvé le corps de la jeune Claudia pendu à ses branches, sa tête décapitée gisant entre les racines. Trente et un an plus tard, pendue au même arbre, torturée de la même façon, la dépouille grouillante de vers d'une autre jeune fille contemple Damiano Valente, le Chacal, un célèbre écrivain de true crime. L'Homme du saule est revenu à Castellaccio.
Hypersensible, méthodique et acharné, le visage rongé de cicatrices et condamné à traîner sa jambe brisée, tenant grâce à la morphine, Valente est hanté par cet été de la peur où lui et ses amis Claudia, Flavio et Stefano ont été fauchés par la haine, la folie et la mort. Quand le commissaire De Vivo l'appelle sur l'enquête, la traque peut commencer.
« Le Mal en soi n'est pas seulement l'histoire d'un meurtre, d'un tueur en série, de culpabilités qui prennent racine dans le passé, c'est aussi l'histoire de la perte de l'innocence. » Angelicaelisamoranelli.com Écrivain, musicien, chroniqueur littéraire, influencé par ses lectures de Mark Twain, Joe Lansdale, Stephen King et Jo Nesbø, Antonio Lanzetta suscite une Italie profonde, tour à tour gorgée de soleil et frappée par la pluie, à travers les yeux d'adolescents rappelés, à l'âge adulte, au drame qui les lie à jamais. Voyage entre passé et présent marqué par les cicatrices de l'enfance, ce thriller au montage nerveux nous entraîne, sur la piste d'un serial killer, dans les recoins les plus sombres de notre âme.
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Antonio Lanzetta, un auteur découvert en fin d'année dernière.
Un homme extrêmement sympathique, souriant, et très bon conteur !
En témoigne son excellent premier roman.
Hâte que les suivants soient traduits en français !
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Automne 2016.
Castellacio, petit village du sud de l'Italie.
Le cadavre d'une jeune fille est retrouvé ; pendue, décapitée. Sa tête gît au pied d'un vieux saule.
Damiano Valente participe à l'enquête, qui le replonge dans son passé...
Été 1985.
Castellacio, ce même petit village.
Flavio, Damiano, Stefano et Claudia coulent des jours heureux (ou presque) entre mer et montagne... jusqu'à l'assassinat de Claudia.
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Ce MAL, qui sommeille en soi.
Ce MAL, qui imprègne ce petit village depuis plus de trente ans.
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Une lecture fluide.
De courts chapitres qui confèrent du rythme au récit et facilitent l'immersion dans ce page-turner fascinant.
Moi aussi, je me suis promenée à vélo avec les quatre amis.
Moi aussi, je me prélassais sous le soleil de l'Italie.
Moi aussi, j'ai été envahie par les paysages du village.
L'histoire tourne autour de 4 jeunes dont l'amitié s'est renforcée pendant les moments difficiles, d'un crime non élucidé, et d'un cas similaire faisant surface 30 ans plus tard. L'auteur nous fait voyager du passé au présent ce qui est agréable. J'ai apprécié les moments avec Don Mimi. La lecture est facile et rapide... J'ai démasqué le coupable assez tôt dans ma lecture. C'est pourquoi, je reste sur ma faim...
Le journaliste et écrivain Damiano Valente n'est plus que l'ombre de lui-même côté physique : des crises régulières lui rappelle sa mauvaise forme , sa patte folle qui lui donne cette démarche si particulière , chaotique ; cette position debout qui le fait toujours plus souffrir et dont , seule sa cane , lui permet de rester ainsi , découvrant l'horrible , l'indicible , cette macabre vision de ce corps d'une jeune fille a moitié dévoré par les insectes , pendue à ce saule . Mais côté cellules grises , celles-ci fonctionnent toujours à plein régime . Celui que l'on surnomme « le chacal » car il ne lâche jamais une piste criminelle avant de débusquer , bosseur infatigable , la vérité . Son esprit lui souffle avec douleur que cette mort ressemble étrangement à celle de sa meilleure amie d'enfance , Claudia Carbone , disparue puis retrouvée pendue à ce même saule , avec des poupées se balançant aux branches , à proximité . C'était il y a trente et un ans , en cet été 1985 et Damiano s'en souvient comme c'était hier .
A Castellacio , dans ce petit village de montagne , Damiano faisait partie d'une bande inséparable de copains avec en son sein , Flavio , Stefano et ..Claudia . Damiano était le sportif de la bande , un cycliste hors-pair , un futur champion pour lequel tous les espoirs étaient permis . Stefano , le fils d'un entrepreneur local de travaux public , toujours prêt pour les cent coups .. Flavio , lui, est arrivé récemment de Turin après le décès de sa mère et est hébergé par son grand père . un personnage haut en couleur , respecté de tous dans le village et connu comme « Don Mimi » celui qui résout les problèmes et qui protège le village des malveillants .Comme ces Russo , une famille d'origine napolitaine , bien décidée à imposer ses lois et à faire payer ses « taxes » aux commerces et aux habitants du cru .
Claudia , la seule fille de la bande , est aussi la voisine de Flavio à qui il va apprendre le plaisir de lire ; bientôt elle sera sa petite amoureuse ..avant qu'elle disparaisse soudainement , définitivement .
Pourquoi le meurtrier a-t-il attendu trente et un ans afin de commettre un nouveau forfait ? « L'homme au saule » va-t-il enfin être démasqué avant que d'autres victimes croisent sa route . Comptons sur le Chacal et sur sa pugnacité , aidé du commissaire de Vivo, pour en venir à bout et venger ainsi la mort de Claudia.
Un roman dans lequel on plonge instantanément , suivant en parallèle ces deux récits à trente et un ans de distance . le rythme est fluide , les personnages attachants . Comme cette figure anti héroïque de Damiano Valente , au corps fatigué mais à la lucidité toujours vaillante . L'amitié de cette bande d'adolescents est également une véritable lumière en contrepoint des descriptions glaciales de ces meurtres barbares et inhumains .En toile de fonds cette Italie rurale où les conflits se résolvent encore à coup de pistolet , l'esprit de la mafia étant toujours présent .
Une belle surprise .
Le Mal en soi est un excellent thriller. Un polar qui n'a rien de soft, l'auteur ne nous épargne pas du tout. Il sait nous faire ressentir la noirceur humaine, l'angoisse, la peur, la colère, la joie. Il y a tout ce qu’il faut du suspens pour un bon polar : des rebondissements, des mystères et de la noirceur.
C'est un très bon roman qui installe son histoire doucement mais en ne laissant que peu de répit. L’alternance d'époques est maîtrisée avec habileté et nous fait découvrir petit à petit comment et pourquoi on en est arrivés là. C'est une bonne intrigue qui m'a passionnée, a su m'accrocher : je ne voulais plus lâcher le roman et j'avais absolument envie de connaître la suite.
Rien ne m'a déçue dans ma lecture. C'est même un coup de cœur pour moi, mais cela reste subjectif. L’histoire est addictive et plaisante. Elle se déroule tout en émotion et psychologie. Elle nous fait voyager entre deux époques à merveille, et elle a su me happer et me faire ressentir toute une palette d'émotions… Il y a tout ce qu'il faut : rebondissements, suspens, action… Les personnages évoluent au fil des pages, ils sont attachants et bien travaillés, le tout avec une très plume incisive et fluide. Je vous le recommande vivement pour moi. J'espère que d'autres romans de l'auteur vont être traduits en français car il en vaut vraiment la peine.
Premier livre de cet auteur, rencontré l'année dernière sur quai du polar.
Il se lit bien, l'histoire est prenante.
J'ai parfois eu du mal à m'y retrouver dans les personnages mais rien de très dérangeant
Je lirai le prochain très certainement.
Angoissant est le mot qui me vient en refermant le livre. La mise en scène des meurtres avec des scènes difficilement soutenables donne à ce livre une ambiance lourde, sombre. La présence d'un groupe mafieux n'aide pas à trouver la paix dans cette petite ville. L'épilogue m'a mis du baume au cœur mais le chemin a été long.
Juin 1985, on a rencontré l'homme du saule, mais l'auteur joue avec ses lecteurs, nous connaîtrons son identité que vers les derniers chapitres.
Juin 1985 c'est aussi, la fin de l'école et le début des vacances avec Stefano, Damiano, Claudia et Flavio. On entrevoit des rivalités, des jalousies mais aussi des bons moments, une belle amitié et l'entente autour du projet de Damiano.
Les chapitres ne sont pas très longs, on navigue entre le passé et le présent, avec presque tous les personnages. Cette alternance nous dévoile l'évolution des protagonistes que l'on connaît adolescents et adultes en 2016. Le massacre les a uni et marqué à vie. Ils ne pourront jamais s'en remettre.
Les années 1985 et 2016 se rejoignent pour la conclusion. Il faut être attentif à l'entête de la section pour bien comprendre.
Pas de personnages attachants en particulier sauf Flavio et son grand-père. J'ai aimé l'insouciance du petit groupe d'amis autour de Claudia. 15 ans, l'âge des premières amours et de la découverte de la jalousie amoureuse.
"Le mal en soi" est présent partout et sous différentes formes. Chez le tueur bien sûr, chez les habitants dominés par la mafia, la résipiscence qui ronge.
J'ai lu de très bonnes critiques, pour ma part ce fut une agréable lecture mais pas un coup de cœur. L'écriture est fluide et agréable à lire. Pas de temps de mort, mais une certaine lenteur dans l'enquête.
Aujourd'hui, je vous présente le deuxième livre reçu grâce à Lecteurs.com dans le cadre de l'opération "Explorateur du polar 2018". Merci aux Éditions Bragelonne pour la découverte de cet auteur et de ce roman.
Ma note 8/10
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2018/06/Le-mal-en-soi-Antonio-LANZETTA.html
Je tiens à remercier vivement Lecteurs.com qui m’a sélectionnée pour la lecture du livre « Le mal en soi » d’Antonio Lanzetta, dans le cadre de l’opération « Explorateur du Polar », ainsi que les Editions Bragelonne. Ce thriller est vrai page-runner comme je les aime.
La quatrième de couverture m’avait directement attirée de par le côté un peu glauque de l’histoire. En plus, malgré de très bons auteurs italiens, la littérature policière italienne n’est que peu représentée dans ma bibliothèque. L’accroche commerciale parlant de l’auteur comme du Stephen King italien a eu aussi le don de m’attirer (même si je n’ai pas vraiment compris le lien).
Tout commence de nos jours par la découverte d’un corps décapité et atrocement mutilé d’une jeune fille pendue à un saule à Castellecio dont la tête repose sur ses racines. Toute cette mise en scène rappelle le meurtre similaire qui avait fait trembler ce petit bourg de l’Italie méridionale et plus particulièrement Damiano Valente, ami proche de la victime et écorché de la vie. Devenu écrivain spécialisé dans le true crime, il s’alliera au commissaire De Vivo afin d’enfin mettre hors d’état de nuire, l’Homme du saule comme la presse l’a surnommé.
Aux premiers abords, l’histoire semble avoir déjà été, à maintes reprises, utilisée dans de nombreux thrillers : un individu ne s’étant jamais remis de la mort d’un proche revient des années plus tard à la chasse du terrible tueur qui a remis le couvert. Pourtant, je n’ai pas ressenti de sentiments de déjà-vu et ne me suis absolument pas ennuyée dans ce livre (assez court ; moins de 300 pages) d’Antonio Lanzetta.
Ce dernier alterne le récit de nos jours avec ce qui s’est passé durant l’été 1985 (oh, mon année de naissance ;-) et avec une originalité qui mérite d’être mise en évidence, le personnage principal dans un pan de l’histoire ne l’est pas forcément dans l’autre. Chaque individu est utile au déroulé de l’intrigue et y trouve une place particulière. Le personnage principal, Damiano Valente, est loin des archétypes beau-gosses de certains thrillers et il vous faudra attendre un certain nombre de pages pour comprendre le pourquoi du comment.
L’auteur met l’accent sur les personnages et leurs psychologies tout comme sur les environnements dans lesquels ils évoluent. L’atmosphère est lourde et sombre, ce qui plonge le lecteur à vouloir tourner au plus vite les pages pour en découvrir le coupable. Les indices se mettent en place crescendo et l’auteur distille du suspens à chaque page. Petite déconvenue : ma première idée du tueur fut la bonne. Malgré tout et franchement, j’ai été agréablement surprise par le déroulé de ce thriller qui a répondu à mes attentes.
Premier livre traduit en français pour cet auteur, les débuts sont plus que prometteurs selon moi et je lui souhaite bonne route et qu’il nous fasse encore frissonner de sa plume noire et addictive.
Tout d’abord un grand merci a lecteurs.com et aux Editions Bragelonne
Nous voici plonger dans un roman ou suspens addictif avec une lecture sombre et angoissante.
Une histoire terrible d'adolescents en proie a une situation qui tournera très mal et qui laissera a certains d'énormes séquelles.
Nous sommes en Italie dans un petit bourg du nom de Castellacio, c'est la fin de l'été et on va faire la macabre découverte d'une jeune fille pendue a un saule complètement torturée qui va raviver une affaire similaire vieille de 31 ans.
Alternativement nous suivront les deux intrigues qui se rejoindront par un rite démoniaque ou des poupées décapitées seront retrouvées pendues aux branches...
On suivra surtout ce groupe d'adolescents devenus amis et adultes qui passeront de l'innocence à l'horreur, des premiers émois à la jalousie, de l'amitié au mal et de la haine à la mort.
Ce roman m'a plongé dans d'étranges sentiments, de l'angoisse, de l'addiction, de l'empathie et un mal être a comprendre comment peut on basculer entre le bien et le mal.
Comment le cerveau peut nous renvoyer a des événements traumatisants vécus plus jeune.
Malgré l'immense talent prometteur de cet auteur je n'y ai pas retrouver comme cité la "patte" de Stephen King, il y a des similitudes mais le genre n'est pas copié.
Lancez vous dans cet atmosphère sombre et angoissante ou l'aboutissement de l'histoire ne sera dévoilée qu' a la fin.
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