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-> « L'auteur surnommé le Stephen King italien par le Sunday Times. » Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Bruno, treize ans, vit dans un orphelinat près de Salerne, et est soumis au harcèlement constant de ses camarades. Seule son amitié avec Nino, le petit nouveau qui prend sa défense, parvient à rendre son séjour dans l'institution supportable. L'été apporte un vent de liberté et Bruno et Nino sont choisis pour travailler chez les Aloia, une riche famille des environs. C'est là que Bruno rencontre Caterina, une étrange petite fille qui vit au dernier étage de la maison et qui lui fait découvrir les recoins de l'imposante bâtisse. Mais le jeu prend vite une tournure sinistre : Bruno commence à être tourmenté par d'inexplicables cauchemars, qui le laissent exténué à son réveil. La mise au jour, dans la propriété d'Aloia, de plusieurs cadavres en état de décomposition avancée jette un voile inquiétant sur la villa et ses habitants. À qui appartiennent ces corps ? Et pourquoi tout le monde semble savoir quelque chose que personne ne veut révéler ? Cette histoire est celle d'une amitié, de souvenirs brisés et d'un tueur brutal qui se nourrit de la peur de ses victimes. C'est l'histoire de Bruno, et de l'été où il est devenu l'Homme sans Sommeil. « Un roman comme une bombe à retardement. » letteraturahorror.it « Un livre hautement recommandé pour tous les amateurs de thrillers et de romans noirs. » Milan noir
J’avais découvert Antonio Lanzetta par son premier thriller traduit en français, « Le mal en soi », paru déjà en 2018 et pour lequel j’avais éprouvé un vrai coup de foudre ! Après cela, seules deux nouvelles sont sorties en France, après traductions. J’attendais donc son nouveau livre avec impatience et il est paru en janvier de cette année sous le titre « L’homme sans sommeil » (grosse coïncidence, j’en souffre depuis janvier mais je vous rassure, ce n’est pas à cause de ce bouquin) ….
Même si j’ai mis quelques mois avant de prendre le temps de le lire, je n’ai pas été déçue ! Je me suis rendu compte qu’il ne faisait que confirmer son talent déjà exposé dans « Le mal en soi ».
Antonio Lanzetta maîtrise bien les ficelles du page-turner : les pages qui défilent, un suspens qui monte crescendo, une ambiance pesante et frissonnante : bref, c’est addictif avec une plume fluide et agréable.
Le mystère reste entier très longtemps. On est à la limite de la folie puisqu’on doute de tout. Est-on dans un rêve ? Les personnages existent-ils bel et bien ? Le surnom donné à Antonio Lanzetta par le Sunday Times comme « le Stephen King italien » est totalement adéquat.
Bien loin des histoires classiques, l’auteur a opté pour un récit travaillé, distillé dans une atmosphère oppressante et intrigante. J’aime ainsi découvrir que le primo-roman d’un auteur n’est pas qu’un heureux hasard mais bien les prémisses d’une dextérité maîtrisée qui ne cesse de grandir !
Le nouveau thriller d’Antonio Lanzetta vient de paraître, en novembre, toujours aux Editions Mera et est intitulé « La mort en face ». Il va sans dire que je compte bien me le procurer dans les plus brefs délais !
Nous faisons la connaissance de Bruno, âgé de treize ans, au lendemain de la seconde guerre mondiale. Il vit dans un orphelinat près de Salerne, où il semble avoir été abandonné à la naissance. Il est soumis au harcèlement constant, non seulement de la part de ses camarades mais aussi du personnel : il est régulièrement envoyé dans la cave, battu, privé de nourriture. Un jour, apparaît Nino qui prend sa défense et tente de lui donner confiance en lui-même.
L’été, les enfants sont envoyés dans des fermes ou des ateliers, afin de travailler et cette année-là, par chance, il est choisi, avec Nino, par Gennaro, pour aller travailler à la ferme de la famille Aloïa, où ils sont bien traités et il fait la connaissance de Caterina, une petite fille cloîtrée dans sa chambre durant la journée, terrorisée par celui qu’elle surnomme « L’homme au chapeau », et qui lui fait « visiter « parfois les recoins de la grande maison, la nuit. D’autres personnes vivent dans la maison : Gennaro, sorte de régisseur, et sa mère Pia, la cuisinière.
Le maître de maison est féru de littérature, possède une immense bibliothèque et se passionne pour un ouvrage, publié seulement en deux exemplaires et ce livre va servir de fil conducteur au récit. Le « De codex animorum » est chargé d’histoire, un exemplaire a coûté la vie : en 806, l’abbaye d’Iona, aux îles Hébrides, a été incendiée et les moines ont péri. Mystérieusement, ils auteurs de l’incendie n’ont pas pu mettre la main sur le livre.
Tout pourrait sembler merveilleux, car plus de coups, plus de brimades, et pourtant Bruno fait des cauchemars qui le laissent épuisée au réveil. Puis, un jour tout s’emballe, lorsqu’on découvre des cadavres en état de décomposition avancée. Tout aussi étrangement, il y a des statues dans le jardin, comme des totems pour éloigner le mauvais sort.
Ce récit nous entraîne vers un mystère de plus en plus opaque, à la limite de la folie, car on ne sait plus si les personnages sont réels ou issus de l’imagination, Antonio Lanzetta nous fait découvrir certes des cadavres, mais aussi de lourds secrets de famille, de vieilles histoires locales sur fond de rancune. En parallèle, il évoque l’histoire de Bruno, des années plus tard, alors qu’il est devenu grand-père.
J’ai adoré ce récit, l’histoire compliquée de Bruno et des autres membres de la famille Aloïa et les ravages de la rancune voire, de la haine. Comment cet enfant qui n’a jamais reçu la moindre marque de tendresse, a été battu, torturé psychologiquement et physiquement pourra-t-il s’en sortir ? En s’inventant un autre univers ? En plongeant dans la folie ?
L’écriture est belle, pleine de poésie, l’univers de l’auteur est intrigant, certes, mais je m’y suis plongée avec délice et je n’avais pas du tout envie d’en sortir. Antonio Lanzetta livre ici, un roman passionnant, addictif, et mérite bien son surnom de « Stephen King italien ». Ce livre m’a fait penser à un autre roman envoûtant : « Le nom de la rose » d’Umberto Eco.
Un grand merci à NetGalley et aux éditions Mera qui m’ont permis de découvrir ce roman et l’univers de son auteur
#LHOMMESANSSOMMEIL #NetGalleyFrance !
https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/04/11/lhomme-sans-sommeil-dantonio-lanzetta/
2010 – Bruno psychiatre se rappelle son enfance
1948 – Salerne
Bruno 13 ans, orphelin timide et réservé et maltraité par ses camarades de l’orphelinat et par les religieux. Nino un de ses camarades, farceur, joyeux qui n’a peur de rien se lie d’amitié avec lui.
Il respire enfin quand, avec Nino, il part l’été travailler pour Monsieur Aloia, Professeur exercent au États-Unis présent seulement l’été.
Mais la maison des Aloia est étrange, Bruno sent qu’un drame s’y est déroulé. Avec l’aide de Nino, il part à la recherche de la vérité.
L’auteur jongle entre le présent et le passé. On a du mal à distinguer ce qui est vrai de ce qui sort de l’imaginaire de Bruno.
Mais quel roman ! Difficile d’en parler tellement les genres se mélangent, on passe du fantastique au thriller en un clin d’oeil. Beaucoup de suspense, de questionnement. Comment un drame de la vie détruit tout sur son passage.
Petit bémol, la fin est étrange, j’attendais tellement plus au vu du nombre de rebondissements de l’histoire, on passe à côté d’un coup de coeur !
Après l'avoir fini je suis restée dans une sorte de "brouillard".
Une impression de rester un peu sur ma faim tant j'aurais voulu plus de détails, plus d'informations. Qui? Quoi? Comment?
Répétant "mais non, mais non, ça ne peut pas se finir ainsi" et puis si après tout ça peut, c'est même probablement la meilleure des fins, accepter de ne pas pouvoir tout savoir, de ne pas tout comprendre.
Car je dois avouer que je n'ai pas toujours tout compris, j'ai eu l'esprit embrouillé.
C'est un thriller psychologique entre réalité et rêve, réalité et paranormal. L'auteur joue avec nous, jongle avec la folie et la soif de vengeance, brouille les pistes.
Pour certains points d'intrigue j'avais vu venir l'info de loin, ça m'a même rendu dingue que nombre de choses me laissent penser que j'avais tort.
Comme dans un autre commentaire je n'ai pas vraiment ressenti le style de S.King comme annoncé en couverture, mais effectivement la noirceur d'un Donato Carrisi (pour rester avec les auteurs italiens) le côté "vaporeux" "mystérieux" que j'avais ressenti à la lecture du roman "L'ombre du Vent" de Zafron.
L'auteur a embrouillé mon esprit comme il a embrouillé celui de Bruno. J'ai pensé à mille hypothèses, comme lui je me suis demandée si j'étais folle.
C'est un roman que je relirai probablement, un peu comme un film qu'il est nécessaire de revoir une fois que l'on connait l'histoire pour mieux sans délecter.Après l'avoir fini je suis restée dans une sorte de "brouillard".
Une impression de rester un peu sur ma faim tant j'aurais voulu plus de détails, plus d'informations. Qui? Quoi? Comment?
Répétant "mais non, mais non, ça ne peut pas se finir ainsi" et puis si après tout ça peut, c'est même probablement la meilleure des fins, accepter de ne pas pouvoir tout savoir, de ne pas tout comprendre.
Car je dois avouer que je n'ai pas toujours tout compris, j'ai eu l'esprit embrouillé.
C'est un thriller psychologique entre réalité et rêve, réalité et paranormal. L'auteur joue avec nous, jongle avec la folie et la soif de vengeance, brouille les pistes.
Pour certains points d'intrigue j'avais vu venir l'info de loin, ça m'a même rendu dingue que nombre de choses me laissent penser que j'avais tort.
Comme dans un autre commentaire je n'ai pas vraiment ressenti le style de S.King comme annoncé en couverture, mais effectivement la noirceur d'un Donato Carrisi (pour rester avec les auteurs italiens) le côté "vaporeux" "mystérieux" que j'avais ressenti à la lecture du roman "L'ombre du Vent" de Zafron.
L'auteur a embrouillé mon esprit comme il a embrouillé celui de Bruno. J'ai pensé à mille hypothèses, comme lui je me suis demandée si j'étais folle.
C'est un roman que je relirai probablement, un peu comme un film qu'il est nécessaire de revoir une fois que l'on connait l'histoire pour mieux sans délecter.
Peu après la seconde guerre mondiale, Bruno, 13 ans, vit dans un orphelinat tenu par un prêtre rude et subit les brimades de ses camarades. Tout change lorsqu'un été il et choisi avec son ami Nino pour travailler dans la demeure d'un riche propriétaire. Ils passent l'été à donner des coups de main dedans et dehors. Un été chaud et imprévisible. Très vite, des cauchemars viennent troubler les nuits de Bruno et l'apparition d'une petite-fille qui vit au dernier étage de la maison n'y est sans doute pas étrangère. Tout s'emballe lorsque des corps sont découverts sur la propriété.
L'auteur est qualifié de Stephen King italien. J'adore King et sa créativité de génie. Mais ici, je ne vais pas faire durer le suspense, je suis passée complètement à côté de ce texte. De King, je n'ai pas vu beaucoup de points communs. J'ai trouvé ce roman plus sombre, au sens gothique du terme, plus merveilleux aussi.
La confusion voulue entre réalité et fiction a eu raison de ma patience et à trop brouiller les pistes, a fini par me perdre.Le rythme, entre passé et présent, ne suffit pas à rendre le récit dynamique. J'ai trouvé la première partie longue et fastidieuse, voire répétitive. La seconde moitié du roman prend enfin son essor, mais trop tardivement. La chute (floue et opaque) de l'histoire me laisse dubitative.
Cependant, ce roman s'inscrit parfaitement dans les romans noirs horrifiques. Ambiance lourde, obscurité, ombres, cadavres, apparitions soudaines et inexpliquées, perte de repères … Les personnages frôlent la folie et bien que ce fut une lecture en demie-teinte, je ne peux que saluer le travail psychologique sur les protagonistes.
Les aficionados du genre devraient sans difficulté éprouver le doux plaisir de la peur à cette lecture.
Bilan :
Un roman ensorcelant dont le sortilège ne m'a pas atteint. Mais un texte-monde au titre accrocheur dont la langue émerveillera très certainement d'autres que moi.
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